Nicolas Jamain : “J’ai du mal à croire que le Comité Exécutif de la Fédération Française ne va pas aller dans le sens du CNOSF”

    Dans l’After Foot sur RMC, Nicolas Jamain le présentateur de l’émission, s’est exprimé sur la situation des Girondins de Bordeaux et l’avis favorable rendu par les conciliateurs du CNOSF.

     

    “Sincèrement, après tout ce qu’on a pu entendre ou lire… Je rappelle que le CNOSF c’est uniquement un avis consultatif, une recommandation qu’elle livre au Comité Exécutif de la Fédération Française de Football. La dette qui est descendue à 13 millions d’euros, elle était à 53M€ il y a encore deux semaines, ça le CNOSF y a été sensible.”

     

    Il lit ensuite le communiqué du CNOSF. Il constatent que le club a fourni d’importants efforts afin de présenter des éléments permettant de lever un certain nombre de doutes. La mesure prononcée à l’encontre des Girondins de Bordeaux leur paraît aujourd’hui excessive.

     

    “J’ai du mal à croire que le Comité Exécutif de la Fédération Française ne va pas aller dans le sens du CNOSF. Financièrement, aujourd’hui Bordeaux a une dette dans les plus faibles en Europe, Bordeaux a des actifs qui commencent enfin à rentrer, en tout cas à permettre de rentrer de l’argent. Qu’est-ce qu’il manque aujourd’hui ?”

     

    Ce qui a fait réagir Nicolas Paolorsi, journaliste qui couvre le club :

     

    “Si tu sauves les Girondins de Bordeaux, c’est un cas de jurisprudence.”

     

    Kévin Diaz consultant de l’émission, a posé la question suivante : Est-ce que c’est parce que ce sont les Girondins de Bordeaux, parce qu’il y a le patrimoine et tant de salariés qu’on va permettre de revoir la chose ?

     

    “Le débat que tu vas avoir ce sont les fameux accords pour réduire la dette et tout ça. Bordeaux s’est présenté avec ces accords là devant la DNCG, lors de leur appel. Le problème c’est qu’ils n’avaient pas encore été homologués par le Tribunal de Commerce de Bordeaux. La question c’est : Est-ce que le dossier en appel était déjà bien plus solide ? Parce que même si on n’avait pas vraiment juridiquement d’officialisation sur la validité de tous ces accords, est-ce qu’ils étaient vraiment homologués au moment de l’appel ? Dans ces cas là ça veut dire que Bordeaux devant la DNCG, remplissait les conditions pour pouvoir repartir en Ligue 2. Ou est-ce que finalement le dossier n’était pas béton en appel ?”

     

    Retranscription Girondins4Ever