Lilian Laslandes : « Le club repart de zéro. Ne vendons pas le rêve d’une remontée rapide »
Dans Le Monde, il a été évoqué la reconstruction des Girondins de Bordeaux qui essayent d’y arriver en s’appuyant sur leur ancrage local. Mais ce n’est pas tout puisque le FCGB et ses supporters essayent de renouer le lien, qui a peu à peu disparu ces dernières années. Comme le stipule dans cet article Arnaud De Carli, co-président du Club Scapulaire, « même si les Bordelais ne le montrent pas toujours, ils restent attachés à leur club ».
C’est d’ailleurs des propos rapportés par des élus proches du club, qui rappellent que les Girondins de Bordeaux ont de l’importance auprès de la population bordelaise. A commencer par le Maire de Bordeaux Pierre Hurmic. « Ces événements m’ont permis de mesurer l’attachement des Bordelais à leur équipe de football […] Le fait que l’effectif soit composé de beaucoup de jeunes issus du centre ? On n’a pas le choix. Si le club veut survivre, il doit retrouver le soutien de la population ». Même son de cloche du côté du Président de Bordeaux Métropole, Alain Anziani, qui a aidé le FCGB à travers les loyers du stade, décalés. « Le traumatisme est réel : j’ai vu des gens pleurer à l’idée que le club disparaisse ».
Si le début de saison sportif est idyllique, si les supporters
répondent présents, Marius Trésor a voulu
tempérer. « La ferveur populaire reviendra si l’équipe
gagne, mais il ne faut pas essayer d’aller
trop vite ». Même chose du côté de Lilian
Laslandes. « Le club repart de zéro. Ne vendons
pas le rêve d’une remontée rapide ».