Christophe Monzie : « Ça parait quand même difficilement concevable que celui qui était le meilleur buteur à Reims il y a trois saisons, qui a été payé 10 millions d’euros, aujourd’hui n’obtienne aucune proposition »
Sur ARL, le journaliste Christophe Monzie s’est exprimé sur le cas de deux joueurs : Rémi Oudin présent dans le loft, et Alberth Elis possiblement en instance de départ avant la fin du mercato.
« On parle de joueurs que l’on va recruter, mais il faut aussi faire avec ceux que l’on a… La situation de Rémi Oudin est incroyable, lui pour qui aucune offre n’est arrivée… C’est un joueur dont son ancien entraineur à Reims ne veut plus. Il l’a mis dans ce loft, comme les autres, parce qu’il ne comptait pas sur eux. Ça parait quand même difficilement concevable que celui qui était le meilleur buteur à Reims il y a trois saisons, qui a été payé 10 millions d’euros, aujourd’hui n’obtienne aucune proposition à cinq jours de la fin du mercato… ça me parait complètement incroyable, et cela pose aussi peut-être les limites de ce système de recrutement qui est celui du trading, du recrutement à outrance, qui fait que certains joueurs se retrouvent dans cette situation complètement paradoxale. Alors, puisque Hwang Ui-Jo s’en va, est-ce qu’il ne serait pas prudent, souhaitable, d’en garder au moins d’un des deux avec Alberth Elis ? Ce sont les deux satisfactions de l’année dernière dans cette équipe. A partir du moment où l’un des deux s’en va… Vont-ils aussi se séparer du hondurien ? Préfèreraient-ils le garder pour donner à une attaque la percussion que pour l’instant n’a pas ? Est-ce qu’on est sûr, dans les profils que David Guion a définis, est-ce qu’on est sûr que si on se sépare du hondurien, on aura en Ligue 2 aussi bien sur les dernières heures du mercato ? C’est une question que je pose… On sait ce qu’on perd, mais on ne sait pas ce qu’on trouve. Pour moi, il serait bon de garder Alberth Elis et de renforcer bien sûr l’attaque, mais le milieu de terrain également. Si on a été dominés comme à Grenoble, c’est aussi parce qu’au milieu du terrain ni Ignatenko, ni Fransérgio, ni Delaurier-Chaubet n’ont eu le rayonnement habituel ».