David Guion : “Il y a l’aspect psychologique et mental et là, il faut se mettre au niveau de l’adversaire”

    Est-ce qu’il y a une recette particulière pour éviter ce piège du match de Coupe de France face au Stade Bordelais ? Voici la réponse de David Guion.

    C’est toujours la même chose. Quand on rentre comme ça en Coupe de France, c’est de mobiliser les joueurs, c’est de tout de suite se concentrer sur ce nouvel objectif. On sait qu’un match de Coupe, c’est totalement différent d’un match de championnat. Un match de Coupe, c’est un match couperet, on n’a pas la chance de pouvoir se reprendre tandis que le championnat ça récompense la régularité, si on passe à travers sur le match, le match d’après on peut se reprendre. En Coupe, il n’y a pas de filets, il faut tout de suite être performant. Et pendant les 95 minutes, il faut prendre le dessus sur son adversaire. Après, il y a évidement tous les aspects techniques et tactiques où on peut penser que le club professionnel à un avantage, encore que maintenant on sait très bien que les équipes amateurs d’un très bon niveau comme peut l’être le Stade Bordelais en N2, en N3 bénéficient aussi de jeunes joueurs qui ont été dans des centres de formation et donc qu’ils sont très bien formés. Les encadrements, les staffs de ces clubs-là sont très compétents aussi. On voit bien que tous les ans les écarts se réduisent. Là-dessus aussi c’est difficile. Et après, il y a l’aspect psychologique et mental, vous le savez. Et là, il faut se mettre au niveau de l’adversaire. C’est toutes ces données-là qui font qu’un match de Coupe de France c’est toujours spécial et agréable pour les gens quand ils viennent voir ces premiers tours en Coupe de France.

    Retranscription Girondins4Ever