Nicolas Le Gardien : “Si c’est quelque chose qui peut déstabiliser les Girondins ? Non”

    Sur TV7, Nicolas Le Gardien, journaliste pour Sud Ouest, s’est exprimé sur la rencontre du jour entre Nîmes et les Girondins de Bordeaux.

    « C’est de là qu’on voit que tous les adversaires font des matches des Girondins, des matches de gala. C’est un peu le hasard du calendrier mais les Girondins étaient pour le 90ème anniversaire du stade Furiani. Là, c’est encore plus symbolique parce que c’est le dernier dans le stade des Costières, qui est aussi dans le foot français un stade emblématique. Il va être détruit et reconstruit en 2025. Ce sera une fête. Le stade ne sera pas plein car la ferveur n’est pas aussi forte que ce que les dirigeants nîmois attendaient mais les plus fervents supporters et les plus historiques, les Ultras qui avaient déserté un peu le stade pour une histoire de conflit, seront là. Ça va être chaud derrière les nîmois, ils ont envie de marquer cette date-là. C’est aussi une équipe qui est 19ème, qui est mal classée, qui a eu un gros trou d’air en octobre avec cinq défaites en six matches. Là, elle va mieux, elle a changé de système, et un équilibre. Elle a battu Amiens qui est un candidat à la montée, il y a trois semaines, et a battu Bastia-Borgo en Coupe de France. Ce sera intéressant à nouveau de voir si les Girondins sont capables de répondre à ça, sachant qu’ils restent sur deux matches où ils ont gagné logiquement, mais en ayant des petits relâchements et des petits trous d’air, un manque de maitrise, qui font que ça peut mettre quelques petits doutes : à eux de les lever ».

    Puis le journaliste évoqua le système nîmois en 4-4-2 losange.

    « Si c’est quelque chose qui peut déstabiliser les Girondins ? Non. D’ailleurs, David Guion a insisté là-dessus cette saison, et Clément Michelin a souligné qu’ils avaient travaillé ça toute la semaine, pour s’adapter à ce système. Ce n’est pas non plus un système révolutionnaire hein, c’est un 4-4-2 losange, comme il y en avait beaucoup il y a quelques années. Ça se fait moins maintenant parce que les entraineurs trouvent que c’est difficile pour défendre sur les côtés : souvent, il y a des déséquilibres qui se créent. C’est plus rare, mais c’est dans ce système que Nîmes a retrouvé un second souffle, et c’est aussi dans ce système que joue le PSG depuis quelques semaines. C’est une nouvelle donnée pour les Girondins, ils s’y sont préparés, et on va voir ce que ça va donner sur le terrain ».

    Retranscription Girondins4Ever