Bruno Fievet évoque l’ancienne direction, la relation avec les supporters, l’ancrage local, la volonté de rappeler l’histoire du club, les féminines…

    Sur ARL FM, Bruno Fievet, membre du “Comité 1881”, est revenu sur l’époque King Street – GACP, qui avait coupé pas mal de choses, notamment au niveau de l’ancrage régional et local. Il a aussi évoqué la relation avec les supporters ou l’histoire du club.

    “Ce qui s’est passé c’est qu’on s’est coupé de l’écosystème pendant 4-5 ans. On a vu, on a coupé tout ce qui se passait l’été avec les jeunes joueurs lors de manifestations sur la côte, on a coupé beaucoup de choses. Le lien avec certains supporters qui a été dur à vivre pendant 4 années. C’est aussi ce que Gérard Lopez a très bien fait, le lien qui s’est recréé avec les supporters. On voit aujourd’hui à quel point les gens vont au stade, on a une très belle affluence pour la Ligue 2, le virage vibre à chaque match derrière ses joueurs quel que soit le résultat. Pour l’instant ils sont très bons. Même contre Guingamp quand on a perdu, le public a répondu présent et on n’a jamais eu un débordement aux Girondins. Quand on voit ce qu’il s’est passé à Saint-Etienne l’année dernière c’est clair qu’on peut être fiers de la relation entre le club et les supporters. C’est très important cet ancrage et l’histoire du club est importante. C’est pour ça que c’est important d’avoir des anciens joueurs dans le comité parce qu’il faut véhiculer ça. On l’a vu, la mobilisation qu’il y a eu cet été, ça montre que les Girondins de Bordeaux c’est un patrimoine culturel mais aussi un patrimoine économique sportif et il faut transmettre ça aux jeunes générations parce qu’on se rend compte aujourd’hui que les jeunes ne connaissent pas l’histoire du club. Certains ne savent pas qui est Marius Trésor, ne savent pas que Zinedine Zidane a joué là, que Christophe Dugarry a joué là, que Bixente Lizarazu a joué là… Je ne vais pas faire la liste parce qu’elle est très longue. Il va falloir aussi recréer ça, réaccompagner non joueurs et le faire aussi chez les féminines. Sophie Istillart a aussi un grand rôle à jouer de ce côté-là. Elle représente vraiment la génération parce qu’elle était là sous la bannière de Blanquefort – Girondins de Bordeaux, quand il y a eu la fusion. Elle représente bien ce qu’il s’est passé et ce n’est pas si lointain non plus. Parfois on critique les féminines mais on se rend très bien compte qu’il y a eu un travail énorme qui a été fait sur les féminines et qu’aujourd’hui elles affichent un niveau qui est tout à fait correct. On aimerait que ce soit encore meilleur mais ça passe aussi par la formation, des meilleures installations, etc… On ne va pas refaire l’histoire mais voilà. Pour le Président, pour Thomas Jacquemier, pour Admar Lopes c’est très important les jeunes, les féminines…”

    Retranscription Girondins4Ever