Grégory Bourillon : “Peut-être que le danger pour les Girondins ça va être de perdre beaucoup d’influx nerveux sur le premier match”

    Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Grégory Bourillon, ancien joueur professionnel passé par le Stade Rennais, s’est exprimé sur le match de Coupe de France à venir entre Bordeaux et Rennes. A la question : Imaginons qu’on est éliminés par le Stade Rennais, est-ce que ça impacte forcément le prochain match à Caen ? Il a répondu :

    “Non pour moi ce sont deux compétitions différentes. L’objectif des Girondins on le connait c’est la remontée en Ligue 1 donc le championnat est prioritaire. Je ne pense pas que, quoiqu’il arrive ce week-end, ça impactera le match de Caen. […] Pour moi, de façon négative ça n’impactera pas parce qu’il y a un tel écart de niveau entre les Girondins aujourd’hui et le Stade Rennais, qu’une défaite serait plutôt logique. Maintenant s’ils arrivent à gagner, oui ça peut les galvaniser pour le match de Caen. Mais je ne vois pas d’impact négatif sur le championnat qui arrivera derrière.”

    Est-ce que c’est une compétition à part la Coupe de France quand on est professionnel ?

    “Ouais sincèrement pour ne rien vous cacher, les premiers tours ne sont pas ceux qui donnent le plus envie. Là pour le Stade Rennais, aller jouer à Bordeaux c’est sympa mais par contre aller jouer des fois à… Je ne vais pas citer de noms, on va citer personne (rires) mais ce ne sont pas les tours qu’on préférait jouer. A partir des quarts ça devient intéressant.”

    Yoann Barbet disait qu’en Angleterre ça jouait tous les trois jours, que c’était plus motivant que d’avoir un match tous les 7 jours avec plein d’entraînements au milieu. Es-tu d’accord avec ça ?

    “Oui complètement ! On joue au foot pour jouer des matchs donc forcément c’est ce qu’on veut. Peut-être que le danger pour les Girondins ça va être de perdre beaucoup d’influx nerveux sur le premier match. Parce qu’ils sont jeunes, ils vont pouvoir récupérer assez vite mais c’est de perdre beaucoup d’influx nerveux et ça ils peuvent le payer en fraîcheur mentale sur le troisième match de la série par exemple. Sinon, après ça s’enchaîne facilement avec beaucoup de récupération entre les matchs donc ils pourront encaisser ça sans problème. Le risque dans le mental est surtout sur des jeunes joueurs. Les plus expérimentés arriveront à gérer cette série-là. C’est plus sur les jeunes où il y a un troisième match qui peut coincer. […] J’imagine un joueur de 19 ans qui n’a pas joué en Ligue 1 l’année dernière, qui a découvert la Ligue 2 cette année, qui va jouer le Stade Rennais, match télévisé à 20h45 un samedi soir… Je pense qu’il peut perdre un peu d’influx avant le match. Le message aux jeunes ? De prendre du recul, de préparer sereinement leur match comme ils préparent un match de Ligue 2, en sachant que ça peut être une belle fête, ça peut être un beau match.”

    Retranscription Girondins4Ever