Amiens met la pression sur l’arbitrage avant le match face à Bordeaux

    Avant la rencontre de ce soir face aux Girondins de Bordeaux, l’entraîneur d’Amiens, Philippe Hinschberger, a mis la presse sur l’arbitrage, s’estimant floué sur les décisions des trois derniers matches à domicile disputés par son équipe. Voici ses propos, via MaLigue2.

    « Je n’aime pas parler de l’arbitrage, je n’aime pas me cacher derrière vous le savez, je ne suis pas quelqu’un comme ça. Par contre, quand je vois le penalty pour une poussette de l’épaule… Je ne dis pas qu’il n’y a pas faute de Formose Mendy (contre Saint-Étienne), ce n’est pas très très bien joué, mais quand je vois le penalty qui est refusé sur Tolu contre Quevilly-Rouen et qui mérite un carton rouge du gardien… et là, que dire du pied haut de Louiserre sur Kakuta, qui lui met quasiment le pied dans la figure, qui est en retard sur son intervention et qui ne touche jamais le ballon, que M. Perreau-Niel ne puisse pas siffler penalty sur cette action… Sur les trois derniers matchs à domicile, on a été largement floués par les décisions arbitrales. Je ne veux pas me retrancher derrière ça, mais simplement ça donne à Saint-Étienne l’occasion de mener, Quevilly-Rouen, ça leur donne l’occasion de mener parce que c’était le but du 1-0 et on sait que contre ce genre d’équipes, le fait d’avoir le score positif, c’est très important. Et que dire de mardi ! Parce que ça nous a obligé à courir toute la deuxième mi-temps après le score. Je dis juste que les arbitres sont là pour faire respecter les lois du jeu et sur ces deux actions contre QRM et avant-hier (contre Guingamp), je suis vraiment très très remonté. Quand tu revois les images, ce n’est même pas discutable.  »

    David Guion, lui aussi en conférence de presse, avait fait la même chose, notamment après les buts encaissés à Caen.

    « Je ne trouve pas qu’on ait des difficultés défensives. Je ne trouve pas qu’on concède énormément d’occasions. Combien a-t-on encaissé d’occasions nettes à Caen ?! Ils ont fait quelques frappes de loin évidemment, et surtout plein de coups de pied arrêtés. C’est surtout ça. Ils ont une ou deux situations de frappe en fin de match. Evidemment, quand on est en infériorité… Mais on était beaucoup sur les trajectoires, on a contré ces frappes-là, Gaëtan n’a pas eu énormément de travail… Il y a eu des frappes de loin un peu flottantes, mais il n’y a pas eu d’un contre un, toutes ces choses à gérer… Je trouve qu’on concède peu. Et là, ce qui est assez dommageable, c’est que c’est le premier but qu’on prend sur coup de pied arrêté. On n’avait pas pris de but en 18 journées sur coup de pied arrêté et d’un seul coup, on en a deux. On est très solides. C’est beaucoup, beaucoup de travail. C’est pour ça que je suis déçu après le match… Il y a une semaine, on a travaillé pendant une heure les coups de pied arrêtés défensif, et vous le savez très bien, j’attache de l’importance à l’alignement sur les coups de pied défensifs. Rappelez-vous, l’année dernière à Lille, s’il n’y a pas la VAR… C’est plus d’une heure de travail sur les alignements… C’est une vraie volonté de défendre comme ça de notre part. L’arbitre n’a que ça à faire, c’est un coup de pied arrêté, il est juste sur la ligne… C’est évident que sur ce coup-là il y a hors-jeu. C’est du travail qui est mis en péril. Mais il faut s’adapter à ça, il n’y a pas la VAR en Ligue 2 et on se doit de s’adapter. C’est un but à la 52ème minute qui pèse psychiquement. C’est pour ça que j’étais un peu en colère par rapport à ça. Je ne pense pas que ce soit une situation difficile à observer et analyser pour l’arbitre de touche ».