Cédric Carrasso : “Tu fais une des meilleures saisons de ta carrière, tu ne prévois pas de partir de Bordeaux… J’ai eu le Sporting, Arsenal, et Galatasaray”

    Sur Colinterview, l’ancien gardien des Girondins de Bordeaux, Cédric Carrasso, est revenu sur son aventure en Turquie, à Galatasaray, club avec lequel il termina sa carrière de joueur professionnel.

    “Quel pays… Je recommande à tous les footballeurs d’y aller s’ils ont la chance de pouvoir faire un club comme Galatasaray : Allez-y ! Ça vaut le coup. Ce sont des gens extraordinaires, c’est un pays extraordinaire aussi. Un engouement de dingue, mais c’est surtout ce pays, qui est mal dépeint chez nous, malheureusement. On a une mauvaise image de ce pays-là et croyez-moi qu’une fois sur place, vous vous rendez compte qu’il y a beaucoup de choses où ils ont raison par rapport à nous. Oui, ça a été une grande surprise de ma carrière parce que tu ne t’attends pas à ça à 35 ans. Tu te demandes où tu vas aller… Ça se finit avec Bordeaux en queue de poisson, tu ne sais pas trop ce qui se passe… Tu as 35 piges, tu n’es pas prêt, ce n’est pas quelque chose que tu as préparé six mois avant… Tu fais une des meilleures saisons de ta carrière, tu ne prévois pas de partir. Il faut que je parte d’où je suis, alors que c’est mon club… Laissez-moi tranquille… Non, ok, je m’en vais. Bon, on va où ? Il y a un premier contrat qui arrive du Sporting Portugal, ça me va… Finalement avec une histoire d’agents, ça ne se fait pas. Mais bon, j’avais mon âge, donc j’étais moins axé là-dessus, donc ça ne me faisait rien. Je pouvais partir à Arsenal avec Arsène (Wenger) en troisième gardien, parce qu’il ne savait pas s’il y en avait un des deux qui partait… Donc finalement, je n’y suis pas allé pour être troisième gardien… Même si c’est Arsenal. Je venais de sortir d’une saison où je jouais, je voulais au moins être deuxième et vivre dans le groupe au quotidien à 35 ans. Et vient Galatasaray avec le charme turc, cet engouement, cette exagération… Allez, go. Bafé Gomis m’appelle et me dit de venir parce que c’est trop bien là-bas. Ok, j’arrive… Je me suis éclaté. Quel pays de fou. Les gens sont trop gentils”.

    Retranscription Girondins4Ever