Sur France Bleu Gironde et l’émission 100% Girondins, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Philippe Fargeon, est revenu sur la défaite des bordelais face au Havre à domicile.

« On sait si le football est avec nous à la fin de la saison. En règle générale, ça s’équilibre, ça se régularise. Effectivement, quand on regarde comme ça, sur ce match on peut crier à l’injustice, mais on peut en discuter… Je ne suis pas sûr que ce soit si injuste que ça, ils ont aussi des occasions. Après, malheureusement, on perd contre une équipe qui est devant nous. On aurait pu faire un bon coup, ce n’est pas le cas, mais même s’il y a dix points d’avance, rien n’est fini […] Je me rappelle d’une année où quand j’étais à l’étranger, je jouais 18 points de retard, avec la victoire à deux points à l’époque, et c’était la moitié du championnat. On a terminé avec deux points d’avance à l’arrivée. C’était le championnat de suisse. Tout peut arriver. Après, avec la victoire à trois points, ça va vite. Il suffit que la semaine prochaine Le Havre fasse un mauvais résultat, Sochaux aussi, et on revient à sept points. Ça va très vite d’un côté comme de l’autre »

Est-ce que cette équipe du Havre a des similitudes avec l’équipe des Girondins de 1992 qui est rentée en première division ?

« Oui, avec un petit bémol, c’est qu’on avait en 92 une équipe exceptionnelle parce qu’on venait de finir cinquièmes de Division 1, et on était vraiment l’équipe à battre. Là, c’est une équipe sereine, oui. Le but est chanceux, mais ils arrivent à cinq en contre-attaque, et on est trois. Même s’il ne rate pas sa passe, il y a de grandes chances qu’on se retrouve en infériorité. C’est une équipe qui maitrise son jeu, qui était venue pour faire un résultat, ils l’ont eu. Ils continuent leur chemin. A eux de bien gérer, d’avoir cette sérénité jusqu’à la fin du championnat pour continuer sur ce rythme, mais ce n’est pas évident ».

Retranscription Girondins4Ever