Damien Comolli : “On a de forts arguments juridiques pour nous défendre. On pense qu’on a de fortes chances de gagner”

    En conférence de presse post-mercato hivernal de Toulouse, Damien Comolli s’est exprimé concernant les actions en cours devant la justice, notamment contre la Fédération Française de Football et la Ligue de Football Professionnel. Il avait reproché à l’époque, le maintien des Girondins de Bordeaux en Ligue 2 et la redistribution des droits commerciaux.

    Est-ce que vous vous sentez lésés ?

    “Oui, c’est pour ça qu’on a entamé des actions en justice. On a deux actions en justice en cours, une devant le Tribunal de Commerce et une devant le Tribunal Administratif, à l’encontre de deux instances différentes, la FFF et la LFP. On se sent lésés sur le plan moral bien évidemment. On sait qu’on est persuadés d’êtres lésés sur un plan juridique. On a de forts arguments juridiques pour nous défendre. On pense qu’on a de fortes chances de gagner. Bien évidemment, de l’autre côté ils pensent qu’ils ont de fortes chances de gagner aussi. Il n’y a pas vraiment de calendrier que je puisse vous donner parce que ce sont des procédures qui prennent des années, des années et des années… Reims l’a fait avant nous et ils ont gagné, mais la Fédé a fait appel donc ils sont en conseil d’état ou en cours de cassation maintenant je crois. Luzenac a gagné il y a quelques mois. On sait que ça prend des années donc on est extrêmement patients, on n’abandonnera pas. Encore une fois, la justice ne juge pas la moralité mais peut juger de l’équité et de la perte de chance, qui est une notion en justice qui est forte. C’est pour ça qu’on pense qu’on a de très forts arguments juridiques pour gagner les deux cas.”

    Retranscription Girondins4Ever

    Pour rappel, cet été les Girondins de Bordeaux ont pu compter sur la prise de participation de CVC Capital Partners à hauteur de 13,04 % dans la filiale commerciale de la LFP. En effet, les 1,5 milliards d’euros ont été répartis entre les clubs de Ligue 1, dans une fourchette allant de 33 millions jusqu’à 200 millions pour le PSG, mais également pour les clubs de Ligue 2 (qu’ils montent ou qu’ils descendent). Le Toulouse FC a reçu la somme de 16,5 millions d’euros, au même titre que… Les Girondins de Bordeaux. Cette décision n’a pas plu au Président du TFC, Damien Comolli, qui a réclamé l’été dernier 45,5 millions d’euros à la Ligue.