Les raisons du mauvais état de la pelouse, vers une amélioration en mars

    “Catastrophique” pour David Guion, “dégueulasse” pour Laurent Brun, les qualificatifs négatifs et réels ont été nombreux concernant la pelouse du Matmut Atlantique. Si Robert Malm a lui nuancé en expliquant “qu’à côté de Chaléty (le stade du Paris FC, ndlr) c’était un billard”, cela pose évidemment des soucis pour les bordelais en termes de jeu, et potentiellement en termes de blessures.

    Comme David Guion l’a expliqué que conférence de presse d’après match, il n’est pas prévu qu’elle soit changée avant la fin de la saison, et les sept derniers matches des Girondins à domicile. SBA, l’exploitant, se montre ferme sur ce point, dans l’optique évidemment de diminuer les coûts, alors que l’exploitation du stade n’est pas en positif et ce depuis le départ.

    Mais comment expliquer que cette pelouse, pourtant bien notée ces derniers temps par les observateurs (une moyenne de 15/20 au championnat des pelouses ces dernières années, ndlr) se dégrade aussi facilement aujourd’hui ? France Bleu Gironde a enquêté, et a trouvé les raisons. Les voici :

    • Il ne s’agit plus d’une pelouse hybride mais d’une pelouse 100% naturelle depuis l’été dernier, cette dernière étant donc moins solide et moins résistante
    • La pelouse n’est plus chauffé à 12 degrés mais à 9 des suites d’engagements en termes de sobriété énergétique.
    • La luminothérapie n’est utilisée uniquement la nuit, pendant les heures creuses

    Malgré les échanges récents à ce sujet entre la direction bordelaise et SBA, l’exploitant ne semble pas flancher et donne rendez-vous en mars pour un meilleur état naturel de la pelouse. Bordeaux aimerait de son côté que celle-ci soit changée, et une fenêtre s’ouvre mi-mars avec la trêve internationale. Des démarches en justices sont envisagées par les Girondins.

    https://twitter.com/clementcarpet/status/1627634809278275584