Aux Girondins de Bordeaux depuis seize ans, Pierre Espanol quitte officiellement le club au scapulaire, des suites du plan social du Club, dont il fait partie. Il en a fait part dans La Dépêche.

“Après quinze ans en tant que salarié des Girondins, l’aventure s’est terminée en décembre 2022. Suite à un plan social dont j’ai fait partie. J’y suis arrivé en novembre 2007. Je n’aurais jamais pensé y rester aussi longtemps. Dans ce monde du football où l’on reste généralement un an ou deux… Après un poste d’adjoint à Dominique Bijotat qui a fait la une du FC Sochaux, j’ai été approché par Michel Pavon, un autre ancien Toulousain avec qui nous avions gardé contact. Directeur sportif, il souhaitait créer une cellule de recrutement professionnel. Cela m’intéressait et c’est arrivé naturellement, en 2007, avec l’accord du président de l’époque, Jean-Louis Triaud. J’ai aussi beaucoup encadré nos adversaires pour Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset, qui étaient à la tête du FCGB”.

 Véritable homme à tout faire aux Girondins, on le vit adjoint des équipes du centre de formation, adjoint en professionnel que ce soit pour l’intérim ou la venue d’un nouveau coach, entraineur de postes spécifiques, superviseur des adversaires, scout… Son dernier poste était celui d’adjoint de Matthieu Chalmé la saison dernière avec la réserve. Cette saison, des suites de ce plan social, aucune équipe de l’Académie n’a d’adjoint, laissant parfois – souvent – les entraineurs principaux seuls.

Aujourd’hui âgé de 60 ans, il recherche un nouveau challenge.

“Un projet avec une forte relation humaine. J’aime toujours ce que je fais et j’ai envie de vivre d’autres aventures – même si je sais bien qu’elles ne seront pas aussi longues que celle qui vient de se terminer à Bordeaux. Logique. En toute humilité, avec l’expérience acquise au travers des nombreux postes que j’ai occupés, je peux toujours être utile dans n’importe quelle fonction. Je suis senior mais je suis plein d’expérience, j’insiste, pouvant se voir proposer des postes qui aident, accompagnent les plus jeunes et des méthodes inédites : observation ou encadrement, recrutement, mise en place de sessions. En outre – il sourit –, je ne suis pas cher : je suis libre. Je ne veux pas être dans des bureaux de toute façon. Entraîneur adjoint ou de retour à l’entraînement, je suis ouvert à tout. Le spectre reste large”.

Nous tenions à remercier vivement le discret mais précieux Pierre Espanol, véritable technicien au service des Girondins de Bordeaux sur la durée. Nous lui souhaitons une belle continuation.