Laurent Brun : “Ce n’est pas en jouant comme en seconde mi-temps qu’on peut se rassurer. Maintenant, seule la victoire est belle, mission accomplie”

    Sur ARL, le journaliste et historien Laurent Brun s’est exprimé sur la rencontre entre les Girondins de Bordeaux et le Paris FC, à commencer par la première période.

    « Il a fallu provoquer les occasions, se les procurer, et ça a été bien fait. Il y a eu beaucoup de fautes techniques et directes de la part du Paris FC, qui a peut-être déjoué car les Girondins étaient bien en place aussi, exerçaient un bon pressing. Après, sur les 20 premières minutes, on a vu les parisiens faire un bon pressing eux aussi. On a vu un Aliou Badji un peu lent dans ses courses mais très intéressant dos au but dans ses remises, en jouant la planche comme disait Laurent Blanc quand il parlait de Marouane Chamakh. On a vu nos deux latéraux qui se font des passes et qui marquent. Bokélé et Barbet ont presque plus de buts que Badji aujourd’hui… Les bordelais en voulaient, ont été appliqués, concentrés. Le réalisme a payé, mais encore fallait-il se procurer ce genre de situation et les mettre au fond. On a senti un collectif qui voulait bien faire ».

    Puis Laurent évoqua la seconde période et le résultat final.

    « A la mi-temps, on se demandait si Bordeaux était capable de tenir le score. Oui, mais à quel prix… On a vu d’entrée le bloc parisien gêner la relance du bloc bordelais, et le presser très haut, avec un Bordeaux qui a inconsciemment reculé, comme très souvent, et puis voilà… Des situations de but, un but, peut-être un penalty oublié aussi… Encore une fois, le job est fait on va dire, mais ça a été très compliqué. Et ce n’est pas en jouant comme en seconde mi-temps qu’on peut se rassurer. Maintenant, seule la victoire est belle, mission accomplie, rachat par rapport à Niort effectué ».

    Retranscription Girondins4Ever