(Photo by Franco Arland/Icon Sport)

Sur ARL, Jean-Marc Furlan a répondu à la question de savoir si la qualité de jeu était compatible avec un effectif qui se connait depuis peu de temps.

« Je l’ai vécu l’année dernière. On a accédé en Ligue 1 parce qu’on avait 20 joueurs qui jouaient ensemble depuis trois ou quatre ans. Si tu as beaucoup de changements, c’est beaucoup plus compliqué. Par rapport à ce que je vois avec les Girondins, c’est qu’il y a de très bonnes individualités, mais sur le plan du collectif, bon… C’est un peu plus difficile. Mais c’est très souvent le cas pour pas mal d’équipes. Maintenant, ou par le passé, quand il y avait Nantes, l’AJ Auxerre de Guy Roux, il y avait des joueurs qui vivaient ensemble pendant huit ou dix ans, et qui se connaissaient par cœur. Maintenant, pour l’entraineur c’est très compliqué, parce que tu as beaucoup de changements, et c’est comment tu as capable d’avoir un collectif et un jeu très lié, très fluide. Mais pour nous les coaches, cela devient de plus en plus compliqué ».

Il y a en plus le fait que l’entraineur ne puisse pas forcément choisir ses joueurs.

« Il y a aussi les datas aujourd’hui. Pour un coach maintenant, c’est beaucoup plus compliqué de pouvoir engager le joueur qu’il veut, même si ce n’est pas vrai dans tous les clubs ».

Jean-Marc Furlan a récupéré en début de saison plusieurs joueurs bordelais qui ont fait descendre le Club en Ligue 2…

« Il y a un côté psychologique très important. Les joueurs sont très fortement entourés par les agents et l’environnement. Ce qu’ils ont très envie, c’est de jouer en Ligue 1. Très souvent, ils vont choisir un club de Ligue 1 plutôt qu’un club de Ligue 2. C’est de plus en plus compliqué pour les joueurs, par rapport à leurs choix. Ils bougent beaucoup aussi. Si tu veux avoir un collectif de très haut niveau, il faut que les joueurs restent deux ou trois ans dans le même club ».

Retranscription Girondins4Ever