Sur TV7, le journaliste Vincent Romain s’est exprimé sur la rencontre de ce samedi face à Sochaux. Est-ce un match bascule pour les Girondins de Bordeaux ?

« C’est un peu le début du sprint final. C’est là que les Girondins espéraient être bien positionnés en cette fin de saison. C’est l’ambition qui avait été annoncée l’été dernier avant qu’ils assument vraiment de jouer la montée. Ils jouent un concurrent direct qui est un point derrière seulement. Rolland Courbis a l’habitude d’appeler ça des matches à six points. En vrai, les Girondins y vont avec l’opportunité de faire une super opération au classement car s’ils gagnent ils prennent vraiment le large devant. S’ils font match nul ils maintiennent l’écart, et même s’ils perdent, après tout, Sochaux ne sera que deux points devant, ce qui veut dire que les Girondins resteraient malgré tout au contact, et auront d’autres occasions derrière de les rattraper et de les doubler. Mais effectivement, c’est le genre de match où on peut faire une vraie différence ».

En conférence de presse, David Guion et Gaëtan Poussin ont dédramatisé l’événement.

« C’est un match qui va compter, mais qui ne définira pas le reste de la fin de saison. Il y aura quand même toujours des occasions si jamais ils font un faux-pas, de se rattraper un peu plus tard. Après, c’est sûr que sur les gros matches, ils ont une réussite assez variable cette saison, les Girondins. En tout cas sur cette phase retour. Ils ont perdu contre Le Havre à domicile, mais ils sont aussi allés gagner à Amiens qui était un match important. Ils ont dû se contenter d’un match nul contre Saint-Etienne : c’est un peu mi-figue mi-raisin. Après, le discours de s’enlever la pression, c’est toujours l’exercice de la conférence de presse qui consiste à faire de la com’, à faire passer des messages aux supporters pour faire passer de la sérénité. Mais c’est aussi des messages qui sont reçus par le groupe. On a vu Denis Zanko cette semaine, qui s’occupe beaucoup des jeunes. Il nous faisait remarquer que dans cet effectif, beaucoup de ces jeunes joueurs n’avaient jamais connu ces matches à pression. Des matches où il fallait beaucoup gagner en fin de saison, pour aller chercher une montée voire un titre. C’est un contexte et un environnement que beaucoup de ces jeunes joueurs découvrent, commencent à appréhender. Cela amène de la pression, de l’émotion aussi. Le rôle du staff, et des éléments plus expérimentés, c’est d’apaiser un peu tout ça, de faire comprendre que tout ne se joue pas sur un seul match ».

Retranscription Girondins4Ever