Jean-Marc Furlan : “Oui c’est une forme de dépression ! Pendant cinq à six semaines, j’étais complètement à côté de mes pompes !”

    (Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport)

    Dans Le TélégrammeJean-Marc Furlan est revenu sur son départ de l’AJA, expliquant qu’il vivait toujours près d’Auxerre (Villefargeau), dans la même ville que certains joueurs auxerrois, qu’il continue de côtoyer. L’entraineur insista sur le fait que ses adjoints ont eux aussi été invités à rentrer chez eux, mais qu’ils ont été payés. “Ils ont demandé à mes adjoints de rentrer chez eux, où ils sont payés, mais moi on ne m’a rien proposé et je n’ai pas reçu un euro !”. D’ailleurs, les dirigeants de l’AJA et Jean-Marc Furlan avaient rendez-vous ce lundi 6 mars pour une tentative de conciliation au tribunal d’Auxerre. Mais nous n’avons pas actuellement de retour de cette réunion, qui pourrait se conclure par un accord à l’amiable, ou qui se prolongera aux Prud’hommes si ce n’est pas le cas.

    En revanche, Jean-Marc Furlan assura qu’il avait très mal vécu sa mise à l’écart de l’AJ Auxerre, ressentant presque un état de dépresse pendant plusieurs semaines.

    “J’ai ressenti un vide terrible, colossal. Nous, les entraîneurs, quand on est dans un club, on n’a aucune vie sociale, comme le disait Didier Deschamps qui l’a retrouvée en étant sélectionneur. On pense football 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Quand ça s’arrête, tu n’as plus rien, c’est vide, creux, un trou béant ! J’ai été vraiment dans le dur, je n’ai pas compris ce qui m’arrivait. Oui c’est une forme de dépression ! Vous ne pouvez pas imaginer notre occupation, notre relation avec les joueurs, avec les jeunes. Pendant cinq à six semaines, j’étais complètement à côté de mes pompes ! J’étais à la maison, je ne disais pas un mot. C’était le vide complet dans mon esprit”.