Christian Gourcuff : “Il s’occupe de ses enfants, il joue au tennis. Il a pris beaucoup de recul par rapport à l’environnement du foot”

    Pour RMC, Christian Gourcuff a été questionné sur divers sujet, notamment vis-à-vis de son livre, “La quête du jeu idéal” (Editions Amphora), qui sortira en février et dans lequel il défend sa vision tactique. A cette occasion, il donna justement des nouvelles de l’ancien milieu des Girondins de Bordeaux, Yoann. “Il est comme moi. Il est un peu plus jeune donc ce n’est tout à fait la même chose. Il s’occupe de ses enfants, il joue au tennis. Il a pris beaucoup de recul par rapport à l’environnement du foot. Il vit une retraite paisible, assez sereine. C’est bien mais il faudra aussi qu’il trouve d’autres centres d’intérêts à un moment donné. Au niveau sport, le tennis lui apporte les sensations qu’il pouvait avoir sur un terrain sur le plan technique”. 

    Puis le média fit allusion aux propos de Marouane Chamakh qui parlait d’un retour envisagé par l’ancien meneur de jeu. “Oui, c’est très flou. Pour lui, le foot, c’était aussi une passion. C’est justement quand on est passionné qu’on a tendance à prendre du recul par rapport à l’environnement. Il faudrait qu’il trouve déjà un contexte qui lui soit favorable. Educateur… C’est plus une question de circonstance, de trouver un contexte qui soit favorable. Ce n’est pas d’actualité immédiate”. 

    Enfin, Christian répondit à la question des critiques que Yoann reçut dans sa carrière, mais également le fait qu’il ait été son entraineur à Rennes. “Sur sa carrière, je ne suis pas surpris par l’environnement, par ce qu’il s’est passé, par ses caractéristiques d’éducation et techniques. Compte tenu de cet environnement que je connais bien, ça ne m’a pas véritablement surpris. J’étais capable d’analyser ce que lui ressentait. C’était un accompagnement, je suis toujours resté à ma place. J’avais une analyse de la situation assez précise. Pour le reste, de l’avoir entrainé, j’avais dit à moment donné que c’était impossible mais au moment où je l’ai fait (entre 2016 et 2017), c’est redevenu possible dans un contexte très propice à Rennes où la situation était acceptée par la direction du club, mais aussi globalement par les joueurs. C’est une condition impérative. On était tous les deux en fin de carrière, on n’avait plus rien à prouver”.

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