Olivier Auriac : « Je sais que oui, à long terme, j’aurai l’envie d’entrainer les plus grands, ça c’est sûr »
Sur Podcastine, Olivier Auriac, entraineur des U17 du Stade Brestois, et ancien milieu de terrain formé aux Girondins de Bordeaux, a donné ses inspirations sur les coaches actuels en termes de tactique.
« En France, j’aime beaucoup Christophe Galtier, par ce qu’il peut dégager, le travail qu’il a réalisé dans ses clubs, que ce soit à Saint-Étienne, Lille, Nice, Paris… Aujourd’hui, il est dans une situation plus difficile mais à Lille, il a fait un boulot incroyable. C’est quelqu’un qui était très inspirant, axé sur la transition, ça se projette vite vers l’avant avec des joueurs offensifs… Mais il arrive aussi à trouver cet équilibre entre le fait de bien attaquer et de bien défendre. Je trouve que c’est quelqu’un qui est inspirant dans ce qu’il fait et en tant qu’homme. Je trouve que c’est quelqu’un de vraiment compétent. C’est le premier nom qui me vient. Après, j’aimais beaucoup Jean-Marc Furlan dans ce qu’il proposait, notamment sur la Ligue 2, les principes de jeu, les principes offensifs. Lui qui était un défenseur très rugueux, et qui est très axé sur l’offensif… C’était aussi un football beau à voir et qui était très intéressant. C’est vrai qu’aujourd’hui, je trouve que les entraineurs en France sont jugés sur leurs résultats, et je trouve que par moment ça manque un peu de folie dans le jeu. Tout ça est lié aux résultats, à la pression médiatique, à tout ce qui peut se passer. Je trouve ça dommage parce qu’ils ne sont jugés que par ça, et au détriment de bien jouer et de prôner un football offensif. Parfois, je trouve qu’on est un peu frileux ».
Lui qui ne s’est occupé que d’équipes de jeunes que ce soit à Angers ou Brest, envisage t-il de prendre une équipe première un jour ?
« Je sais qu’à un moment donné, j’aurai l’envie d’aller sur des seniors. J’ai connu un niveau de jeu qui m’a amené à toucher la compétition, le haut niveau, et j’aimerais en tant qu’entraineur coacher une équipe de ce niveau-là. Oui, surement. Sans me cacher, aujourd’hui la formation me permet d’expérimenter plein de choses, d’être un peu plus libre, de ne pas avoir les pieds et poings liés, de tenter des expériences, parce que le résultat importe peu à la formation. Même si on a la chance cette année de faire une belle saison. Mais c’est peut-être parce qu’on tente plein de choses à l’entrainement, que les garçons adhèrent, que ça fonctionne… Mais je sais que oui, à long terme, j’aurai l’envie d’entrainer les plus grands, ça c’est sûr ».