Marius Trésor : “Je trouve qu’on est durs avec lui”

    Bordeaux Bordo FM, l’ancien défenseur des Girondins de Bordeaux, Marius Trésor, a été invité à dire si l’entraineur bordelais, David Guion, était l’homme de la situation pour faire remonter le club.

    « On ne peut pas dire le contraire pour l’instant (rires). Pour l’instant, il est parmi les deux équipes qui montent, il fait son boulot. Personnellement, je reviens sur un truc qui s’est passé. Quand je vois des joueuses qui demandent le départ de leur sélectionneure, je trouve ça déplacé. Je ne pense pas que ce soit le travail des joueuses de demander à ce qu’on vire l’entraineure. Ça fait toujours quelque chose. Quand on fait le travail sur le terrain, qu’on n’a rien à se reprocher, on donne tout ce qu’il faut. L’entraineur peut donner des consignes, c’est à toi sur le terrain de savoir s’il faut l’appliquer ou non. C’est toi qui joues. Corinne Dacre est une ancienne défenseure de l’équipe de France féminine. Je la trouvais bien à ce poste de sélectionneure. Malheureusement, il y a une rébellion contre elle… […] Les reproches faits à David Guion, notamment sur ses changements tardifs ? Je trouve qu’on est durs avec lui, il fait son boulot… Je pars d’un principe… Quand on te dit qu’untel est un très grand entraineur… Il est toujours à la merci du groupe de joueurs. Jean Tigana, quand il était à Monaco, il a lancé Trézéguet, Thierry Henry… Il y avait un autre garçon, qui était un peu le roi de Monaco, Ali Bénarbia. Je me souviens toujours d’un coup de fil que j’avais reçu de Jean Tigana… Il m’avait dit ‘vous avez pris Bénarbia, c’est bien, mais j’espère qu’il ne restera pas plus d’un an aux Girondins car lui, la deuxième saison, il te pourrit ton groupe’. C’est ce qu’il avait vécu à Monaco. Ici, il est resté un an, puis il est parti à Paris. Pareil, à Paris il n’est resté qu’un an ».

    Retranscription Girondins4Ever