Diego Rolan revient sur sa brouille avec Nicolas Maurice-Belay à Nantes

    Pour So Foot, Diego Rolan est revenu sur sa brouille avec Nicolas Maurice-Belay en décembre 2014, alors qu’il a refusé de s’échauffer à la fin d’une rencontre. Puis l’ancien attaquant des Girondins revint également sur le fait qu’il fut beaucoup sanctionné extra sportivement en Gironde, notamment pour des retards.

    « Pour les retards, j’ai été sanctionné à chaque fois. Concernant la rencontre à Nantes, il restait peu de temps à jouer et je savais que je n’allais pas entrer. J’étais sur le banc, on m’a demandé d’aller m’échauffer et j’ai dit non. Nicolas, qui avait lui-même été remplacé, me l’a reproché et on s’est embrouillés pour ça. Je me suis fait sanctionner ensuite, j’ai passé une semaine en équipe réserve, en CFA. La vérité, c’est qu’on s’entendait très bien. On n’était pas super amis non plus mais on s’est toujours respectés, on parlait beaucoup. C’est l’un des joueurs avec qui j’ai le plus aimé jouer. Comme attaquant, c’était un régal de pouvoir profiter de sa qualité de centre. On ne l’aurait pas dit, mais il était très rapide et je savais que quand il débordait sur son côté, un centre allait arriver, souvent au premier poteau. Et j’ai marqué beaucoup de buts comme ça. On avait une vraie connexion sur le terrain ».

    A l’époque d’ailleurs, NMB s’était exprimé : « Les gens ont été étonnés parce que ce n’est pas trop en rapport avec ma nature de m’énerver. Bon, ce coup-là, ça ne m’avait pas plu et je lui ai dit à Diego. Ça ne m’empêche pas de bien lui parler maintenant ».

    Enfin, l’international uruguayen confia qu’il ne regretta pas d’être parti des Girondins, car il a notamment « découvert la Liga », mais qu’il a pensé plusieurs fois revenir au FCGB, sans que cela ne se fasse. « Il y a un moment où j’en ai eu envie, oui, mais l’opportunité ne s’est jamais présentée. Je n’ai pas de honte à dire que j’aimerais y rejouer un jour. Ce club et cette ville signifient beaucoup dans ma carrière et dans ma vie ».

    (Photo by PIERRE ANDRIEU / AFP)