Robert Malm assure que le pénalty de Josh Maja contre Bastia n’est pas si mal tiré que ça

    Sur beIN Sports, le consultant Robert Malm est revenu sur le premier but des Girondins de Bordeaux face à Bastia.

    « Déjà, au départ, il y a le travail de Fransérgio qui donne fort ce ballon, qui n’est pas mis au hasard. Puis il y a ce que fait Josh Maja, avec beaucoup d’expérience et de malice. Il se met dans la course du défenseur, qui lui monte dessus. Ndiaye ne doit pas essayer de lui passer devant… On est dans la surface, et nous les attaquants, on va chercher le pénalty dans un premier temps si on ne peut pas frapper. C’est ce qu’a fait Maja, et Ndiaye s’est fait piéger en essayant de lui passer devant. Dans ces circonstances, nous, les attaquants, on met le corps devant, je l’ai fait plus d’une fois, et on obtient huit fois sur dix, si ce n’est pas neuf, le pénalty. L’angle n’était pas ouvert non plus pour Josh Maja, c’est pour ça que je dis qu’il a cherché le pénalty ».

    Clément Grèzes, son acolyte au commentaire, lui a demandé si ce pénalty de Josh Maja était bien frappé.

    « Ça a failli être sorti par Placide… J’ai la sensation que ce pénalty est mal tiré, mais je me dis d’un autre côté que cette zone-là, le gardien ne peut pas la toucher, sauf à la sortir du pied ».

    Robert Malm répondit qu’il était surtout très difficile à arrêter par Johny Placide.

    « Ce n’est pas passé loin, mais c’est passé quand même. Cela passe sous les côtés de Johny Placide qui était parti du bon côté. Mais il y a la force nécessaire pour que le ballon lui passe justement en-dessous. C’est compliqué de sorti le ballon à cet endroit car il est à la fois entre votre hanche et le coude. Du coup, on essaye de ramener le plus possible le coude… C’est un geste qui n’est pas simple à faire, à l’inverse d’un gardien qui se détend sur une frappe au ras du poteau. Mais là, c’est assez compliqué. Il n’y a pas la main à cet endroit-là pour sortir le ballon. Et il y a la force aussi, car s’il n’y avait pas eu cette force, je pense que Placide l’aurait arrêté ».

    En complément, Robert Malm reçut un complément d’information de Jean-Luc Aubert, qui officie dans le staff des gardiens du PSG.

    « Il me dit que pour pousser et aller loin, on ne peut pas raser le sol. Donc du coup, il y a la place entre la hanche et le pied, c’est-à-dire où le ballon est passé ».

    Retranscription Girondins4Ever