Vincent Romain : « Ce ne serait pas mathématique, mais ce serait un très grand pas en avant. Personne aux Girondins ne considère que c’est un match joker »

    (Photo by Loic Baratoux/FEP/Icon Sport)

    Sur TV7, le journaliste Vincent Romain s’est exprimé sur la possibilité de victoire des Girondins de Bordeaux face à Metz, et par conséquence la distance que les bordelais auraient sur le club messin.

    « Ce ne serait pas mathématique, mais ce serait un très grand pas en avant évidemment parce qu’avec sept points d’avance, et sept matches à jour derrière, on pourrait dire que ce serait un break quasiment décisif, même s’il faudrait encore surveiller les résultats de Bastia et Sochaux. Ce qui peut être intéressant, ce serait au moins de les tenir à distance. Avant les trois matches Guingamp-Bastia-Metz, je disais que si les Girondins pouvaient basculer avec sept points ce serait déjà super. Là, s’ils y parviennent, ils auront vraiment fait le boulot. On ne pourra pas dire qu’ils seraient à trois-quarts promus en Ligue 1, mais en tout cas ils auraient fait un vrai pas en avant ».

    Y a t-il une possibilité que les bordelais prennent ce match comme un match joker ?

    « Personne aux Girondins ne considère que c’est un match joker. Déjà parce que s’ils perdent, ça permettra de relancer complètement Metz. Ensuite, ça leur toucherait le moral certainement, ça donnerait confiance à leurs adversaires aussi. Certes, les Girondins seraient toujours devant, mais avec un seul point d’avance, c’est-à-dire quasiment rien. Je ne suis pas sûr que quiconque aux Girondins prenne ça comme un match où on se dit ‘i on le perd ce n’est pas très grave’ ».

    Metz est une équipe connue, et de ce côté-là il n’y a pas de surprise non plus.

    « Il restent sur une série de 17 matches sans défaite. Il n’y a pas vraiment de surprise sur le niveau de l’adversaire, donc se dire que les Girondins pourraient se relâcher, ce serait vraiment surprenant. Il y a le contexte, même eux ont une vraie balle de break ou de set pour faire un vrai bond en avant. Yoann Barbet disait qu’il n’avait pas senti de relâchement, ou des joueurs qui s’éparpillaient un peu. Le staff est toujours à fond derrière, ils savent que cela fait partie des risques avec une jeune équipe. Ils leur collent aux basques, et ils martèlent derrière qu’il ne faut pas se relâcher et continuer, parce qu’il reste encore quelques matches quand même ».

    Retranscription Girondins4Ever