Nicolas Maurice-Belay donne de ses nouvelles et évoque ce qui lui manque le plus

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    Invité dans l’émission Ligue 1 Legends sur la chaîne Twitch de la Ligue 1 Uber Eats, Nicolas Maurice-Belay, ancien ailier des Girondins de Bordeaux, a donné de ses nouvelles, lui qui est retraité des terrains professionnels depuis quelques saisons.

    Ça va très bien. Je suis à la retraite. Maintenant je suis entraîneur. Au départ j’ai arrêté le foot parce que j’étais blessé. J’ai un gros problème à mes deux genoux donc la fin de carrière a été très compliquée parce que même à l’heure actuelle j’ai encore des séquelles. Après, j’ai toujours voulu être entraîneur parce que j’ai eu un parcours où j’ai eu des coachs qui m’ont beaucoup impacté. J’ai été formé chez les petits, à l’école de foot de l’US Créteil. Après j’ai fait l’INF Clairefontaine et l’AS Monaco. Ces deux clubs et l’institut de l’INF m’ont beaucoup marqué donc forcément ça a influencé mon choix de devenir entraîneur. Depuis trois ans je suis à Mérignac-Arlac, c’est un gros club de la région de la Nouvelle-Aquitaine et je m’y sens très, très bien. On est en R2 (Régional 2), je suis coach adjoint. Je suis avec un ancien pro, David Grondin, qui était passé par Arsenal. On est un duo (sourire).”

    La Ligue 1 ne te manque pas trop ?

    Si, ça manque quand tu as été joueur et tout, mais après j’ai fini sur blessure donc je suis bien là où je suis, dans la tribune (rires).”

    Qu’est ce qui te manque le plus ?

    Je pense que c’est tout le parcours qu’on fait pour arriver au monde professionnel. Par rapport aux clubs par lesquels je suis passé comme Créteil, Saint-Maur, l’INF Clairefontaine et Monaco, ce sont des clubs qui m’ont marqué parce que, que ce soit la qualité des entraîneurs, la qualité de la formation, je pense que ce sont des choses qui vous marquent. En plus, j’ai gagné un titre de Champion de France avec l’INF. J’ai gardé des attaches fortes, que ce soit à Monaco ou à Créteil et tout ça me manque parce que  le vestiaire, le rapport humain, ce sont des choses qui marquent toute une vie. Dans le milieu professionnel, c’est forcément les stats que tu fais, les joueurs que tu rencontres, ça marque et en même temps ça manque parce qu’on sait qu’on a fait quelque chose d’unique. Il y a beaucoup de joueurs qui veulent faire notre métier et nous on a réussi à le faire.”

     

    Retranscription Girondins4Ever