En conférence de presse d’avant match, pas de vague pour l’entraineur du FC Metz, László Bölöni, qui s’est montré prudent à l’approche de la dernière journée de Ligue 2.

« On sait qu’en football, comme dans la vie, rien n’est acquis, et on sait aussi que les tous derniers mètres sont les plus difficiles à faire. On ne voudrait pas faire d’erreur, alors qu’on a un désir tellement fort. On doit avoir un certain taux d’adrénaline, on en a besoin. Je crois qu’on est capables d’utiliser la pression à bon escient […] L’engouement ? Bien sûr qu’on le sent, mais je ne m’en occupe pas. Je ne dis pas que je m’en fous, mais notre objectif est sur le terrain ».

Va t-il suivre ce qui se passe à Bordeaux, ou au Havre ?

« On va suivre, comme eux aussi, j’en suis persuadé. Mais le tout premier objectif est de jouer d’une manière où l’on prend les choses en mains. C’est plus important que ce qui se passe au Havre, à Bordeaux… Il faut être capables de mériter la récompense. Après, le reste est aussi important, mais c’est secondaire ».

Puis, la presse lui posa la question suivante : “Redoutez-vous le scénario du pire ?”.

« Je me considère comme quelqu’un qui garde les pieds sur terre, à tout moment. Je continuerai d’être comme ça ».

Considère t-il que cette deuxième place est une récompense du travail de l’équipe ?

« On a réalisé une série à laquelle on ne rêvait pas trop. On voulait gagner le prochain match, ne pas louper ensuite le suivant. Chapeau pour ce qu’on a fait. Cela nous a amené dans une situation favorable, mais pas encore suffisamment nette pour se dire ‘ok, on valide’. […] Si on est arrivés là où on est, c’est sans doute parce qu’on a trouvé des qualités entre nous, et avec le travail, la collaboration et les discutions, on les a valorisées ».

Retranscription Girondins4Ever