C’était l’un des souhaits de Gérard Lopez, dans la communication officiellement des Girondins de Bordeaux, face aux médias, après que la rencontre face à Rodez ait été arrêtée. “Il est clair aussi que j’aimerais que ça se joue sportivement et sur le terrain, ça reste du foot. Troisièmement, on sera lundi, présents en commission bien sûr et on fera valoir tous nos droits ainsi que les droits en appel etc, si jamais il fallait aller là-bas”. 

Car oui, Bordeaux n’a pas pu disputer cette rencontre sportivement, des suites de cet incident survenu vendredi soir. Mais cela n’a pas que des conséquences sur les Girondins… En effet, l’arrêt définitif de la rencontre fait que le FC Annecy descendrait avec la 17ème place en cas de victoire sur tapis vert pour Rodez, si cette décision était prise lundi soir par la Commission de Discipline de la Ligue. Le président Sébastien Faraglia ne souhaite absolument pas être relégué ainsi, comme il l’a confié dans Le Dauphiné Libéré (via ML2).

« On savait que la saison serait longue, elle va l’être encore plus que prévu. Nous, on a terminé notre championnat et on voit qu’on est 16e, donc pas relégués. On va suivre l’évolution du match Bordeaux-Rodez de près mais il n’est pas concevable de se retrouver en National pour un match arrêté à la 22e minute, ce n’est pas pensable. Ce n’est pas possible. Cela créerait une inégalité certaine sur ce championnat. Soit ils reprennent le match, soient ils rejouent à huis-clos. Je ne vois pas pourquoi Rodez aurait match gagné dans ces conditions-là ».

Laurent Guyot, le coach, ne cachait pas non plus son étonnement à la fin de la journée d’hier.

“Il faudra l’accepter même si je suis curieux de voir ce qui va être décidé pour Bordeaux-Rodez. Ça n’a pas que des implications sur les équipes reléguées ou pas, ça peut en avoir aussi sur la montée. On va patienter encore quelques jours mais ce scénario là je ne l’ai pas vu venir”.