Philippe Fargeon : « Il faut que ce club s’ouvre aux entreprises locales qui ont envie d’investir, même si ce n’est ‘que’ 300000€, 1M€, il n’y a pas de petite somme »
Sur Bordeaux Le Mag, Philippe Fargeon a évoqué la non montée des Girondins de Bordeaux en Ligue 1, et donc le maintien en Ligue 2 pour une saison supplémentaire.
« Ils ne peuvent s’en prendre aussi qu’à eux-mêmes. Si vous ne perdez pas les matches qu’on a perdus bêtement… C’est facile de revenir en arrière, mais bon, Niort, Annecy… Si on fait match nul contre Annecy, on est maitres de notre jeu. Maintenant, il faut passer à autre chose, il faut trouver l’argent pour sauver ce club, pour repartir sur de bonnes bases. Il y a quand même un engouement aujourd’hui qui est exceptionnel, donc il faut capitaliser là-dessus. Il faut aussi que ce club s’ouvre aux entreprises locales qui ont envie d’investir, même si ce n’est ‘que’ 300000€, 1M€, il n’y a pas de petite somme, de manière à redynamiser tout ça, à aller chercher des partenaires dans toute la Nouvelle Aquitaine. On est le grand club de la Nouvelle Aquitaine, la plus grande région de France. C’est là-dessus qu’il faut travailler et surtout, garder cet engouement, même s’il y a eu une erreur de faite par un supporter, il faut repartir. On ne peut pas imaginer qu’une équipe comme Bordeaux disparaisse avec 20000 personnes de moyenne en Ligue 2. Ce n’est pas possible ».
L’idée serait donc que les entreprises locales aident le FCGB ?
« Je ne comprends pas qu’on ne l’ait pas fait. Je ne comprends pas qu’on ne l’ait pas fait ! Il n’y a pas 36000 solutions quand même quand on est dans un club de sport qui recherche des partenaires… C’est du mécénat, du partenariat ! Il y a ce qu’on voit aujourd’hui avec des entreprises étrangères ou des pays qui investissent parce qu’il y a un retour et rentabilité. Et si on n’a pas ça parce que Bordeaux, malheureusement, a une loi Evin qui empêche qu’on s’intéresse un peu à nous du fait de notre nom, par rapport à l’interdiction de faire de la publicité sur l’alcool… Je n’ai pas à la juger. Mais dans ce cas, qu’est-ce qu’on fait ? On va chercher les entreprises locales, on fait un club local, et petit à petit… Il faut permettre d’avoir des actions qui ne sont pas à 15-20M€, qui permettent à des entreprises d’investir dans un premier temps, de manière à pouvoir sauver ce club, et que ce soit un club qui revienne à l’Aquitaine ».