La métropole et la ville de Bordeaux coincées avec les Girondins de Bordeaux ?

    Les Girondins de Bordeaux ont presque tiré un trait sur la saison 2022/2023. Presque, parce qu’au-delà des recours envisagés après les sanctions infligées par la commission de discipline de la Ligue, il va rester le « combat » acte 2 avec la DNCG. L’organisme de contrôle des finances doit clôturer l’exercice mais surtout valider le budget de la saison prochaine.

    Gérard Lopez et ses équipes vont donc devoir encore démontrer que le club va vers le mieux au niveau financier, malgré la non montée en Ligue 1 et le déficit structurel de la saison qu’il va falloir combler de plusieurs manières. Injection d’argent dans les caisses du club, ventes de joueurs, plan social… tous les moyens sont bons pour montrer patte blanche à la DNCG.

    En parallèle de ce dossier épineux, le quotidien Sud Ouest évoque aussi deux dossiers brulants, ceux du Stade Matmut Atlantique et du domaine du Haillan. Les Girondins de Bordeaux sont liés avec ces deux structures et de ce fait, avec les collectivités qui les gèrent. Bordeaux Métropole pour le stade et la ville de Bordeaux pour le complexe d’entraînement. Aujourd’hui, le seul qui a les cartes en main pour régler les loyers se nomme Gérard Lopez. Sans le Président des Marine et Blanc, pas de club, et sans club, pas d’argent. Tout le monde est donc un peu coincé dans cette affaire et le sort du club sera entre les mains de l’actionnaire et de la DNCG dans quelques jours.

    Le club doit payer 10 millions d’euros à la Métropole à compter de 2025 et 5 millions pour le loyer de la saison prochaine. Pour ce qui est de la location du domaine du Haillan, le loyer n’est que d’environ 2 000 euros par mois mais le bail arrive à son terme fin Juin. Les négociations sont en cours mais toujours selon le quotidien, la location pourrait être multipliée par dix, ce qui se rapprocherait de la « normalité » pour un tel complexe. Le bail peut néanmoins être prolongé de quelques mois, mais ce n’est que repousser le problème, et non le régler.

    Bordeaux compte déjà ses sous et l’intersaison promet d’être encore agitée à tous les niveaux…