Vincent Hardy : « Un grand club reste un grand club, quoi qu’il arrive »
Via Bordeaux Le Mag, Vincent Hardy, ancien journaliste de TF1, a expliqué que malgré les remous, malgré les moments de moins bien, plus ou moins longs d’ailleurs, une chose était toujours vraie : les grands clubs ne meurent jamais. C’est le cas des Girondins de Bordeaux selon lui.
« Il suffit de regarder le public venu pour le match face à Rodez. Il y a quand même une âme à Bordeaux, le stade était à guichets fermés. Comme tout grand club, il y a des hauts et des bas. C’est une phrase certes usée, mais les grands clubs ne meurent jamais, de par ce qu’ils ont pu faire vivre à beaucoup de gens à une époque, de par le devoir de transmission qu’on a tous, et de par aussi les infrastructures qui font que ça reste un grand club. Il faut regardez Saint-Etienne qui est, en ce qui me concerne, le club qui m’a donné envie de faire ce métier et qui m’a donné mes premières émotions à l’époque. Saint-Etienne souffre, comme Bordeaux, mais il est toujours considéré comme un grand club et appartient au patrimoine du foot français. Après, le football est assez dingue aujourd’hui, il y a énormément d’investisseurs tout a beaucoup changé… Mais un grand club reste un grand club, quoi qu’il arrive, et le regard que je porte sur Bordeaux est un regard qui est à la fois mélancolique et plein d’histoire en même temps ».