Souleymane Diawara : « Quand j’arrive, il y a une grosse concurrence avec Carlos Henrique et Marc Planus… C’était eux les tauliers »
Pour Sport News Africa, l’ancien défenseur central des Girondins de Bordeaux, Souleymane Diawara, est revenu sur son passage en Gironde, et la concurrence qu’il dut affronter pour devenir titulaire.
« Bien sûr qu’il y a une grosse concurrence, parce qu’il y a Carlos Henrique et Marc Planus… C’était eux les tauliers. Pareil, comme par le passé, j’arrive… Le coach a été honnête. Il me dit que Marc et Henrique sont en place, et que c’est à moi de tout faire pour gagner ma place. Moi, j’aime ça, les défis (sourire), donc il n’y a pas de problème. Je voulais être entrainé par Laurent Blanc, je voulais encore apprendre, je n’avais que 28 ans. Il n’y avait pas de problème, la concurrence ne me faisait pas peur. Je m’entraine, il y avait déjà quatre ou cinq matches de joués. Il y a une expulsion ou une blessure, donc me voilà de retour sur le terrain. Mon premier match a été une catastrophe, parce qu’il fallait se réadapter à la Ligue 1. Je rentre dans les joueurs, je blesse les gens, des cartons… J’ai dû mettre un mois et demi, deux mois, pour retrouver mon niveau. A cause de moi il y a eu des buts, on a perdu des points… J’avais appelé Mamadou Niang pour lui dire que je ne savais plus jouer au foot (rires). Je n’y arrivais pas, dès qu’il y avait un but j’étais dedans (sourire). Un chat noir… Il fallait que je réadapte pour jeu à la Ligue 1, tout simplement »
A quoi se raccroche t-il alors dans ces moments-là ?
« Tu ne deviens pas mauvais du jour au lendemain, c’est dans la tête. Tu perds confiance en toi, tu cogites, tu essayes de faire des choses que tu n’as pas l’habitude… J’ai trop voulu changer de choses, à l’image de la fameuse anecdote avec Jean-Louis Gasset. Il avait vu que j’avais changé beaucoup de choses. Donc je suis redevenu moi-même, et je suis monté en puissance (rires) »