Pierre Lees-Melou : « C’est une phrase que me répétaient mes parents quand j’étais aux Girondins… »

Sur Free Ligue 1, Pierre Lees-Melou a réagi à la phrase répétée par ses parents tout au long de sa pré-formation aux Girondins de Bordeaux : « Dans la vie, mieux vaut être surpris que déçu ».
« C’est une phrase que me répétaient mes parents quand j’étais aux Girondins. Aux Girondins de Bordeaux, en jeune, je suis rentré au club à l’âge de dix ans, et en fait je n’avais que des contrats d’un an, comme j’étais tout petit. J’ai toujours été le plus jeune, du coup ils ne me prolongeaient toujours que d’un an. A chaque fin de saison, mes parents me répétaient chaque année qu’il valait mieux être surpris que déçu. En gros, l’idée était de me mettre dans la tête que peut-être ça ne passerait pas… Du coup, ils m’ont répété ça année après année, jusqu’à l’année où ce n’est plus passé (rires). A 16 ans, ils m’ont viré, mais du coup la pilule était moins difficile à faire passer. J’étais préparé, je savais qu’il y avait une vie après, et je pense que ça m’a beaucoup servi, même dans la vie en général »
Pourquoi ce n‘est pas passé avec le Club au Scapulaire ?
« Le niveau, tout simplement… Après, à cet âge-là, ils vont chercher des joueurs partout, ils n’ont pas forcément la patience d’attendre, et voilà… Ils m’ont dit ‘merci, au revoir’, et je suis rentré chez moi (rires). J’avais 16 ans. Mais je ne le vis pas comme un échec. J’étais content, je les remercie encore, parce que franchement c’est une bonne école de la vie. Il y en a qui ont plein de rancœur envers des clubs parce qu’ils ont été virés, moi non, je l’ai plutôt bien pris. Je me suis dit que c’était comme ça ».