Laurent Brun : « Bordeaux est aujourd’hui connu, très analysé, et je le lis chaque semaine dans les commentaires des adversaires, que ce soit les coaches ou les joueurs adverses »

    (Photo by Christophe Saidi/FEP/Icon Sport)

    Pour Bordeaux Le Mag, le journaliste Laurent Brun a réagi au fait que les Girondins de Bordeaux étaient l’une des équipes qui provoquait le moins de choses cette saison.

    « C’est le manque d’insouciance, cela caractérisait le collectif l’année dernière, mais cela se transformait en positif. Dilane Bakwa, même si on pouvait être critique avec lui parce qu’il manquait parfois de discernement, il apportait l’étincelle, il provoquait des fautes, des coups-francs… L’année dernière, on a vu pas mal de coups-francs joués par Yoann Barbet, donc des coups-francs bien placés… Là, on ne provoque rien, le duel est perdu, il y a toujours un contrôle trop long, ça part en touche… j’ai l’impression de revoir le Bordeaux d’il y a quatre ans. Avec une vie de jouer peut-être, mais au final c’est pareil. Alors, oui, les temps de passage e sont pas si différents de ceux de la saison passée, mais la pauvreté du jeu… On recommence à s’ennuyer. Ce n’était pas le cas la saison dernière, en prenant la posture du spectateur un peu impliqué émotionnellement. Bordeaux est aujourd’hui connu, très analysé, et je le lis chaque semaine dans les commentaires des adversaires, que ce soit les coaches ou les joueurs adverses : tout est ciblé ! Donc il faut être plus forts que ça. Mais il faut provoquer l’étincelle, il faut plus de verticalité, plus passer par les côtés… ».

    Retranscription Girondins4Ever