0 concession. Il n’y aura pas de Top. Il ne faut quand même pas déconner. Quelques-uns ont de la volonté, on n’est pas aveugles, mais même la volonté, c’est trop peu. D’ailleurs, ceux-là, les cadres, on a milité pour que vous restiez. On vous a encouragés. On était sûrs que vous alliez mettre votre caractère, votre personnalité et votre leadership pour guider l’équipe. Bah vous savez quoi ? Vous vous êtes regardés dans le blanc des yeux, et vous avez attendu que le mec d’en face prenne ce leadership. Seulement, que ce soit celui d’en face, ou celui à côté, et même toi, bah jamais il n’a été pris, et mis au service de l’équipe. Alors, sans déconner, maintenant qu’on a fait sauter votre fusible, c’est VOUS qui êtes exposés, c’est VOUS qui êtes responsables. Alors, jouez, montrez du caractère à en vomir sur le terrain. On n’en a vu aucun le faire. Aucun.

Les Flops

Rafał Strączek (2/10) : On a été gentils depuis le début. On a bien, bien fermé nos gueules malgré nos doutes. Mais maintenant, il va falloir faire les choses correctement. On arrête de se prendre pour un dribbleur, ou un relanceur de qualité : on dégage les ballons devant. Et plutôt que d’espérer briller sur sa ligne, ou sur un un contre un, c’est simple : on dégage les ballons, aussi ! Sur ce but encaissé face à Laval, franchement, comme une autre action sur corner également, il faut faire le ménage ! On sort de sa ligne, on pousse tout le monde, on s’impose, on bombe le torse, on capte le ballon ou on le dégage du poing. On ne reste pas attentiste, à sortir à moitié, sous peine de… se prendre un but et d’être aussi responsable que d’autres. Parce que, en polonais comme en français, la séance vidéo sur la force n°1 de Laval, à savoir sur les coups de pied arrêtés, elle est universelle… C’est du football bordel !

Danylo Ignatenko (3/10) : Fautif sur le but (mais d’ailleurs, bien qu’il soit très physique comme David aime bien, pourquoi c’est le moins grand de nos joueurs physiques qui prend le plus grand des joueurs de Laval au marquage ?). Enfin, un marquage… Celui-ci était du même niveau que ses 4-5 relances en touche ou dans le dos en première période. En fait, il faut le faire jouer un match sur deux, en le sortant du groupe bien évidemment. Le jour et la nuit avec sa dernière performance face à Caen. Après, ne rougis pas, Yohan Cassubie et Gaétan Weissbeck n’ont pas fait mieux. On se demande où sont passées leurs qualités entrevues lors des matches amicaux/de préparation. Ah mais en fait, qu’on est cons, c’est parce que c’était des équipes de National 2 ? De National ? C’est ça votre vrai niveau les gars ? Vraiment ? Bordel, un peu de fierté.

Jérémy Livolant (0/10) : Allez, on va être très franc avec toi Jérémy. Un peu comme certains de nos joueurs la saison dernière, on était persuadés que tu avais surperformé à Guingamp la saison dernière. Mais comme aux autres, parce qu’on est bien bien gentils, bah on t’a laissé ta chance. Alors, peut-être que comme Rémi Oudin le bien nommé, tu vas trouver l’excuse qu’on ne t’utilise pas à ton « vrai » poste. Ça va beaucoup plus loin que ça. Tu ne nous as strictement RIEN montré. Wallou. Et franchement, te voir plus souvent par terre, à râler, que sur tes jambes, ça nous rend complètement dingues. C’est une posture de victime ! Nous, ça fait dix ans maintenant qu’on mange notre pain noir. Dix qu’on en chie chaque saison. L’année dernière, on nous a tendu la sucette lors de l’avant dernière journée, et au moment où on allait la gober, on nous l’a enlevée. On morfle, et en plus on nous nargue. Ça va être très long, Jérémy, si tu ne montres pas autre chose… Tu as tout raté face à Laval. Mais apparemment, comme tu l’as bien montré en conférence de presse, tu n’es pas bête. D’ailleurs, tu t’es super bien exprimé pour dire que tu étais bientôt à ton niveau, que tu étais à 100% physiquement, et que tu avais conscience de ton mauvais début de saison. Le paratonnerre David Guion, celui à qui tu n’as pas tapé dans la main à ta sortie, n’est plus là. Il n’y a désormais plus d’excuses. Et franchement, il a été super patient.

David Guion (2/10) : Longtemps, très longtemps, on a cru que ça allait être l’entraineur idoine. Longtemps, encore jusqu’à ce samedi même pour une partie de la rédaction, parce qu’on voyait une progression. Et puis, qui sommes-nous pour critiquer ses choix ? Qu’ils soient d’hommes, ou même tactiques ? On a plutôt tendance à rester à notre place de supporters. Mais en revanche, ce qui nous a toujours bien emmerdé, et ce depuis des mois, c’est d’être hyper prévisibles. D’ailleurs, c’est simple, toutes les équipes et tous les joueurs adverses le disaient. Avant, pendant, et après les matches. C’est extraordinaire d’être aussi baisables tactiquement. On n’ose pas croire que ce soit uniquement de votre faute David. D’ailleurs, si l’on a bien compris l’idée de départ, c’était ‘peu importe d’être prévisible, on va être tellement fort sur nos qualités que les adversaires ne pourront rien faire’. En fait, on y a même cru nous-mêmes, au vu de la « qualité » du recrutement. Ce projet de jeu, en Ligue 2, est caduque. Parce que ce championnat se gagne, plus qu’un autre, sur des valeurs. Et il nous en manque beaucoup trop depuis le début de saison. Sauf celles de sénateurs.