Mathieu Lacour (DG Reims) : « Ce qui n’était pas agréable avec David Guion, c’est qu’il ne voulait absolument pas intégrer un jeune »
Dans Le Club des 5, Mathieu Lacour, le Directeur Général du Stade de Reims, s’est exprimé sur la différence entre son entraineur actuel et l’ancien coach des Girondins de Bordeaux, David Guion. Et le DG du club a eu des propos qui rejoignent ceux d’une partie des supporters, notamment sur l’intégration des jeunes bordelais.
« Avant tout, au-delà de la valorisation, c’est être d’accord sur le joueur, et où on voit le joueur. Sur le terrain, mais aussi sa progression, et si on en voit un joueur pour le haut niveau ou pas. On s’est très vite rejoint sur Valentin tangana. Mais ce n’est pas la direction sportive qui impose à un moment donné des joueurs au coach. L’idée est juste que l’on parle le même football et qu’on ait la même vision des prospects. Aujourd’hui, c’est ce qui est agréable avec Will, et ce qui n’était pas agréable avec David Guion – et qui nous a fait à un moment donné changer- c’est qu’on n’avait absolument pas la même vision du football et des joueurs. Il ne voulait absolument pas intégrer un jeune. Il y a des fois où tu peux te tromper, en pensant qu’untel tu le vois haut, mais quand ta politique est de n’en intégrer aucun… Logan Costa et Bilal Brahimi n’avaient pas le droit de s’entrainer avec le groupe pro. Si des joueurs Costa ne peuvent pas s’entrainer… Et je dis s’entrainer, même pas jouer avec le groupe pro… C’est pour ça qu’on a souhaité évoluer aussi à un moment donné avec des entraineurs comme Oscar Garcia, Will Still, où on était déjà au moins en phase sur la manière de voir le football, et sur les qualités d’un joueur. Je trouve que c’est important quand o présente un joueur à un staff, de voir les mêmes choses »
Depuis, le DG s’accorde à avoir la même vision que son coach à court et long terme.
« Après, on peut ne pas être d’accord sur des détails ou sur la compatibilité à l’équipe, mais il faut quand même avoir 90% où on a vu les mêmes choses, et c’est ce qui se passe aujourd’hui, ce qui s’est passé avec Oscar Garcia aussi. C’est quand même plus facile de travailler et fonctionner ».