Le message d’Albert Riera aux arbitres, aux adversaires et à ses joueurs : « Je ne veux pas qu’il y ait de surprise et qu’on ne dise pas qu’on n’est pas fair-play »

    (Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport)

    En conférence de presse d’avant match, le coach des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, a voulu conclure par un plaidoyer : jouez ! Hors de question de mettre le ballon en touche sur l’arbitre n’a pas sifflé.

    « Lors du dernier match, j’ai trouvé qu’à chaque fois qu’un joueur tombait, l’arbitre arrêtait le jeu. Je suis quelqu’un qui aime bien que le jeu continue tout le temps. On veut le jeu le plus beau possible, non ?! Jouer, jouer, jouer. Quand il a un coup sur la tête, l’arbitre est obligé d’arrêter le jeu. Quand l’arbitre décide d’arrêter le jeu parce qu’il croyait qu’il pouvait y avoir quelque chose. Très bien. Mais il y a des fois où l’adversaire fait perdre du temps. Mais on ne redonne pas le ballon quand l’arbitre n’a pas sifflé faute. On continue à jouer. Mais, et c’est une chose importante à dire, si nous on fait ça, bien sûr qu’il faut qu’on soit prêts à ce que l’adversaire ne nous redonne pas le ballon également… Je n’aime pas quand le jeu s’arrête tout le temps, jouons… Que je gagne, que je perde, ce n’est pas grave. On essaye tout le temps, en tombant, d’arrêter le jeu. Le jeu effectif est de 25-30 minutes… Je l’ai dit au coach d’Angers, tout en disant aussi que c’était pour tout le monde, pour nous aussi évidemment. C’est seulement ce que je voulais dire. Ce n’est pas ne pas être fair-play. Si l’arbitre veut arrêter le jeu, c’est autre chose. Mais si je dis ça c’est parce que j’ai vu qu’il y avait beaucoup d’arrêts de jeu, et c’est pour ça que je suis allé parler avec l’arbitre après le match, que s’il n’y a rien on continue de jouer parce que sinon ça s’arrête tout le temps […] On veut jouer. Plus vite que l’adversaire… Toutes les fautes qui sont loin de la surface, que tu ne peux pas frapper directement au but : joue vite ! Mais pour en revenir à ce que je disais, c’est pour ça que je veux donner cette information, pour ne pas qu’il y ait de surprise et qu’on ne dise pas qu’on n’est pas fair-play. On le sait qu’il y a beaucoup de petits contacts, mais si le joueur tombe et que l’arbitre ne siffle pas, on continue… Et tout le monde, nous aussi ».

    Retranscription Girondins4Ever