Communiqué des Ultramarines : « Une injustice flagrante et incompréhensible »

    Voici le communiqué publié par les Ultramarines avant la rencontre entre le Paris FC et les Girondins de Bordeaux, pour laquelle les supporters bordelais sont interdits de déplacement.

    Communiqué – Déplacement au Paris FC – 23/11/2023

    Elle a encore frappé! La Préfecture de Police de Paris vient de porter un nouveau coup, administratif cette fois-ci, contre les supporters des Girondins de Bordeaux. Nous sommes interdits de nous rendre à Paris ce weekend pour y soutenir nos couleurs.

    Nous voici une fois de plus confrontés à une injustice flagrante et incompréhensible. La préfecture de police de Paris, avec ses complices du ministère de l’Intérieur, a émis des interdictions de déplacement à notre encontre, sans fondements légitimes et dans un timing intentionnellement tardif. Les autorités ont d’abord publié un arrêté le 15 novembre nous interdisant d’arborer nos couleurs sur la voie publique. Puis ce jour, jeudi 23 novembre, soit 48 heures avant la rencontre, il a été amendé sans aucune explication pour nous interdire purement et simplement l’accès au stade Charléty.

    Cette mesure, délibérément calculée pour limiter tout recours légal, prive les supporters de leur droit élémentaire à soutenir leur équipe et à exprimer leur passion dans un cadre pacifique et réglementé. Nous dénonçons fermement cette action arbitraire qui porte atteinte à nos droits fondamentaux en tant que supporters.

    Nous exprimons également notre détermination inébranlable à contester cette mesure injuste par tous les moyens légaux à notre disposition. C’est pourquoi nous avons saisi le Tribunal Administratif et le Conseil d’État qui statueront demain après-midi, vendredi 24 novembre. Nous ferons usage de tous les recours juridiques nécessaires pour rétablir nos droits et permettre à tous les supporters de se déplacer librement pour soutenir les Girondins.

    Nous appelons également à une révision immédiate de ces interdictions de déplacement et demandons à la préfecture de police de Paris et au ministère de l’Intérieur, qui au passage seront en charge de la sécurité des Jeux Olympiques dans moins d’un an, de faire leur travail, et de mettre fin à ces décisions discriminatoires et préjudiciables.

    Nous invitons les médias, les instances sportives et toute personne soucieuse de la justice à se joindre à nous dans cette lutte pour l’équité et la liberté des supporters.

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