Patrick Triaud (Président Angoulême) : “On ne commercialise pas un match sur ce samedi-là, mais un événement avec un caractère qui est exceptionnel et rare”
Sur RMC, le président d’Angoulême, Patrick Triaud, s’est exprimé sur la rencontre de Coupe de France face venir face aux Girondins de Bordeaux.
“Pour nous, on ne commercialise pas un match sur ce samedi-là. Nous, la manière dont on le perçoit, c’est que l’on commercialise un événement avec un caractère qui est exceptionnel et qui est rare. Exceptionnel parce que ça fait plus 50 ans que les Girondins ne sont pas venus dans notre stade en compétition. C’était en 1971 avec une victoire d’Angoulême trois à zéro avec un doublé de Jacques Castellan. C’était il y a 60 ans, ce truc (52 ans). Un, c’est exceptionnel et donc il faudrait que tout le monde l’entende. Deux, on a une rareté car on a 5000 places et dedans il y a les invitations et les places payantes. Alors qu’à côté de ça, on a 300000 à 330000 Charentais. Tous ces éléments-là ont été débattus en comité directeur lundi, on a voté à l’unanimité sauf un membre qui a dit qu’il trouvait que c’était un petit peu cher. Donc voilà, on est dans une démarche construite, réfléchie et dans notre cadre à nous. Et on espère que le spectacle sera de qualité”.
Compte t-il sur les Girondins pour laisser la recette du match ?
“Je ne sais pas. Je suis, entre guillemets, maître chez moi et eux chez eux. On n’a pas parlé de ça. Mais dans l’idée aussi, quand vous recevez les Girondins il y a bien sûr le côté image mais il y a aussi tout ce qui va avec. Et aujourd’hui nous avons anticipé des frais de sécurité très importants. On a déjà l’expérience quand on avait reçu Strasbourg il y a trois ans. Cela coûte un bras tout ça quand il faut parquer les supporteurs. Il y a un cahier des charges qui est strict, il faut qu’ils soient encadrés par les forces de l’ordre. C’est tout ça qui coûte cher. On n’a pas parlé de ça avec eux et on verra s’ils restent dans la tradition ou pas. Ce sera à eux de décider”.