Adrien Mathieu : « Cela fait quand même trois ans qu’il est au club… On voit des erreurs de casting, encore… »
Sur France Bleu Gironde, dans l’émission la dernière de l’année de 100% Girondins, le journaliste Adrien Mathieu, dit Scipion, a donné ses flops de la première moitié de saison des Girondins de Bordeaux.
« Si je devais cibler une personnalité à Bordeaux qui pour moi symbolise un petit peu les échecs de ces dernières années, malheureusement c’est Admar Lopes. Le directeur sportif, en charge du recrutement. On pouvait peut-être excuser le premier mercato, quand il nous nous a fait plonger en Ligue 2, parce que c’était la première fois où il avait vraiment des grosses responsabilités. Il avait pris des joueurs qui n’étaient pas prêts, qui ne connaissaient pas la Ligue 1. Mais là, cela fait quand même trois ans qu’il est au club… On voit des erreurs de casting, encore… Au final, quand tu fais les colonnes positif-négatif, il y a beaucoup plus de recrues à chaque fois, que l’on peut marquer dans la colonne des joueurs qui déçoivent. Malheureusement, c’est vrai qu’en Ligue 2, on a besoin d’avoir un gardien fiable. On l’a vu l’année dernière avec Desmas au Havre, et Oukidja qui n’est pas un foudre de guerre et qui a pourtant fait le travail à Metz. Cela fait très longtemps aussi à Bordeaux qu’on n’a pas eu un gardien… Costil a été impérial sur quelques mois, même si la fin a été plus délicate. A Bordeaux, on se trompe souvent sur des postes clés. L’avant-centre aussi c’est le cas, même si je pense qu’il faut laisser un peu de temps à Vipotnik. On parle d’un international slovène, ce n’est pas non plus un jeune perdreau, c’est un jeune qu’on doit juger tel quel, et qui doit faire beaucoup mieux… Il rate beaucoup d’occasions, je pense notamment au match contre Saint-Étienne ».
Retranscription Girondins4Ever
Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.