Laurent Brun : « Je suis très inquiet. Je reste optimiste mais je suis très inquiet »
Pour Bordeaux Le Mag, le journaliste, Laurent Brun, est revenu sur le fait qu’il n’y a pas eu d’actionnaire minoritaire avant le passage des Girondins de Bordeaux devant la DNCG le 10 janvier dernier.
« Je pense qu’on navigue à vue. Je pense surtout qu’on stagne. On n’arrive pas à avancer dans le brouillard. Alors, je n’incrimine personne, parce que ce n’est pas facile de trouver des solutions. Après, je persiste à croire que ce club est mal géré à tous les niveaux. C’est la conséquence aussi de pas mal d’erreurs. Je pense que le club, dans l’image, reste attrayant, mais il n’est même pas en position de force actuellement, pour l’instant. Bordeaux serait dans les cinq-six-sept-huit premiers, on pourrait dire que, voilà… Mais ce n’est pas le cas. Donc faire venir qui ? On va encore faire rentrer des américains dans le capital, qui ne comprennent rien aux mœurs, aux attentes, et à la culture sportive en France, voire en Europe ? Tout ce qui est Qatar, Arabie Saoudite, je n’ai pas l’impression que ça se bouge trop… Un apport français, mais qui ? Donc oui, on navigue à vue, on ne sait pas… C’est normal que tout ne soit pas divulgué. S’il y a des tractations, le grand public aura le temps d’en être informé. C’est préservé aussi du côté des journalistes. Ou alors, il n’y a personne. C’est possible aussi. S’il n’y a personne, on va encore trembler. Après, le magicien Gérard Lopez est encore capable de faire un tour et de gagner du temps, bravo s’il y arrive et si c’est bénéfique aux Girondins… Sinon, ça sera très compliqué. Je suis très inquiet. Je reste optimiste mais je suis très inquiet ».