Yon Ecenarro : « Il revient et il est mis direct, en plus à gauche, ce qui signifie que ça décale Diaz à droite. On n’y comprend rien en fait… »
Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Yon Ecenarro, consultant pour la radio, a réagi au fait que les Girondins de Bordeaux essayaient encore de relancer de derrière, s’exposant aux mêmes maux entrevus depuis des mois…
« Vouloir bien jouer au foot, j’adhère totalement… Je pense que ce n’est pas que la relance de l’arrière. On se focalise sur la relance de l’arrière, mais sur le premier temps de jeu, on arrive à le faire. C’est quand tu es sous pression, parfois, tu peux taper en touche, replacer ton bloc… Mais moi, ce qui me gêne le plus, ce n’est pas ça. C’est quand on a passé la ligne du milieu, et qu’on a tendance à se refaire une passe en arrière. C’est là qu’on se met dans la mouise. Je ne sais pas pourquoi, mais on refait tourner une autre fois, alors qu’il n’y a pas besoin… Le foot, ce n’est pas du hand, en fait… Quand tu as passé la première ligne, les gars n’ont pas les épaules tournées vers l’avant, ils ne sont pas dans ce contrôle orienté vers l’avant, ils choisissent la facilité : c’est remettre en arrière. Le problème, c’est que des fois on joue à contretemps ».
Et l’étonnant est le retour titulaire de Gaétan Weissbeck, alors qu’un milieu à trois semblait trouvé.
« Ce qui est étonnant, c’est qu’on pensait avoir trouvé notre milieu, parce qu’on avait eu des résultats, du moins on ne prenait pas de but et on avait trouvé un certain équilibre avec Diaz à gauche, Ignatenko et Sissokho. Là, les trois joueurs sont aptes. Tu as Weissbeck qui a été absent suite au carton rouge. Il revient et il est mis direct, en plus à gauche, ce qui signifie que ça décale Diaz à droite. On n’y comprend rien en fait… ».
Retranscription Girondins4Ever
Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.