Albert Riera : « Ce n’était pas un problème physique, c’était plus un problème de blocage, un peu mental »

    En conférence de presse d’après match face à Grenoble, l’entraineur des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, a été interpellé sur le fait que l’équipe bordelaise serait physiquement mieux aujourd’hui.

    « Oui, il y a de la progression, mais quand je suis arrivé, je n’ai pas vu de problème physique. Ce n’était pas un problème physique, c’était plus un problème de blocage, un peu mental. C’est facile à comprendre. Quand tu as le ballon, que tu ne te sens pas bien, que tu perds le ballon, cela t’affecte et ainsi, physiquement, tu es plus fatigué. Quand tu ne joues pas bien, tu es plus fatigué. Quand tu joues bien, tu ne te dis pas que tu es fatigué, non… Tu te fais plaisir. C’est connecté à la tête. Je crois que c’était plus quelque chose en rapport avec la tête. On est bien physiquement, on voit que les joueurs sont bien physiquement parce qu’ils ont le ballon, parce qu’on est une équipe qui a de la confiance avec le ballon. Ça, cela t’aide pour être mieux sur le plan physique. C’est mon opinion ».

    En tout cas, par rapport au physique, l’on a vu un pressing beaucoup plus intense et long sur cette rencontre.

    « C’est vrai que pendant 90 minutes, ce type de pression, c’est presque impossible à faire. On va essayer de le faire le plus possible. La raison à ça est claire. La preuve c’est les 20-25 minutes où Grenoble était sur notre partie de terrain… C’est parce qu’on n’a pas fait ce pressing haut. Mais on ne pouvait pas le faire parce que c’est physiquement, ou parce que l’adversaire t’amène à ça. Mais si tu fais cette pressing comme lorsqu’on l’a faite sur les 15-20 premières minutes, tu mets l’adversaire très en difficulté. C’est le jeu que je comprends, celui de ne donner aucun mètre à l’adversaire. Enfin, le moins de mètres possibles… Ce n’est pas la même chose d’envoyer un ballon long, ou de le mettre quand notre défenseur est déjà sur la ligne du milieu de terrain. C’est important que l’adversaire soit le plus loin possible de notre surface de réparation. La pression, c’est une chose très importante pour cette raison ».

    Retranscription Girondins4Ever