Albert Riera : « L’idée est très claire, c’est d’être le moins possible proche de notre surface de réparation. C’est plus ou moins le même style de pression (que la Real Sociedad) »

    Ce matin avaient lieu les conférences de presse d’avant match des Girondins de Bordeaux. L’entraineur bordelais, Albert Riera, a longuement parlé de pressing face aux médias.

    « D’abord, je n’aime pas donner des mètres à l’adversaire, c’est facile à comprendre. Si un défenseur central et au niveau de la surface de réparation et que l’on t’envoie un ballon dos à ta défense, ce ballon ne sera pas loin… Ce n’est pas la même chose de donner à l’adversaire beaucoup de mètres, qu’il puisse avancer, pour être déjà dans ton terrain. L’idée est très claire, c’est d’être le moins possible proche de notre surface de réparation. Qu’il se passe beaucoup de choses, oui, mais dans la partie de terrain adverse. Ce sont des choses qui se travaillent. D’abord c’est l’idée, le plan, on prépare les choses, puis pendant le match il y a un adversaire qui joue, qui essaye de te trouver les faiblesses ».

    Puis il détailla la façon d’effectuer ce pressing.

    « Oui, on a joué contre une ligne de cinq avec trois défenseurs. Ce qui change chez l’adversaire, c’est s’il joue avec un ou deux numéros 6. C’est quelque chose que les joueurs savent sur le terrain. On le travaille. On travaille aussi donc pour jouer contre deux 6, avec des un contre un, un contre deux, une ligne de quatre derrière, ou une ligne de cinq… Les joueurs savent. D’abord, quand on fait la partie tactique dans la semaine, c’est sans ballon. Sans ballon, c’est un peu moins beau (rires), mais si je commence avec ballon, les joueurs vont peut-être se dire qu’ils ont déjà fait le travail… Si tu commences sans ballon, les joueurs savent qu’après il y aura avec ballon (sourire). Sans ballon, on doit être une équipe très complète, une équipe qui sait quoi faire. Et avec ballon, je crois qu’on est d’accord, on est une équipe qui se sent très bien, qui domine beaucoup de choses. Ils ont une liberté de jeu au milieu, pour bouger et trouver l’espace libre. On est dans un moment où les joueurs se sentent bien à une touche à l’entrainement, et ça fonctionne »

    Puis, un journaliste demande si ce pressing pouvait ressembler à celui de la Real Sociedad en première mi-temps face au Paris Saint-Germain.

    « J’ai regardé ce match, et c’est une pression similaire. Ce n’est pas pareil, mais ça ressemble un peu à la manière dont on travaille. Il n’existe pas deux équipes identiques, deux entraineurs identiques, mais c’est vrai que c’est plus ou moins le même style de pression. Il faut essayer qu’il se passe beaucoup de choses près de la surface adverse. Qu’on laisse l’adversaire jouer, risquer, et qu’on récupère le ballon le plus haut possible. Ça c’est l’idée ».

    Retranscription Girondins4Ever