Yon Ecenarro : « Ce Rodez-Bordeaux sentait déjà un peu la poudre, donc dans quel état d’esprit les joueurs vont-ils arriver ? Il faudrait reporter ce match »

Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Yon Ecenarro, consultant football pour la radio, a estimé qu’il fallait reporter ce prochain match de Girondins de Bordeaux à Rodez, vis-à-vis de ce qui s’est passé pour Alberth Elis.
« Oui, totalement, je suis d’accord, il faudrait reporter ce match. Même à partir d’un principe de base, qui est le respect. Par respect pour Alberth Elis, pour ses proches… On n’a pas encore de diagnostic. On ne sait pas si ça arrivera demain, après-demain, on n’en sait rien. Les joueurs ne sont pas dans de bonnes conditions. Je pense que les instances veulent qu’un calendrier soit tenu, mais elles veulent voir un match de foot aussi. On sait que ce Rodez-Bordeaux sentait déjà un peu la poudre, donc dans quel état d’esprit les joueurs vont-ils arriver ? Peut-être que certains sont prêts, mais je pense qu’il y en a pas mal qui ne se sont pas rendus compte sur le moment… Comme nous, dans les tribunes, ils ont vu qu’il était KO, mais jamais tu penses que ça va être aussi important, qu’il va être plongé dans le coma… C’est terrible. Au bout d’un moment, le calendrier, l’argent, ces choses-là… Bon, je pense qu’il faut, au-delà du sportif en soit… Même si les joueurs disent qu’ils ont envie de jouer, je n’y crois pas une seconde. C’est bon… On peut décaler un match en semaine, et ça fera deux matches en sept jours… Qu’importe le calendrier, ce qui importe c’est la santé, la communion, l’apport de tout le soutien possible… Et c’est une façon d’amener un soutien à la famille et aux proches d’Alberth Elis, de montrer la solidarité du football français. Je pense que ce serait une bonne chose ».
Retranscription Girondins4Ever
Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.