[Anniversaire] Un ancien des Girondins fête ses 44 ans ce 3 Septembre

    Aujourd’hui c’est l’anniversaire d’un ancien joueur passé par les Girondins de Bordeaux : Nicolas Sahnoun. Nicolas célèbre ses 44 ans. L’occasion de retracer leurs parcours au club, notamment grâce à Girondins Rétro. Il est aujourd’hui manager à la recherche d’un club.

    Nicolas Sahnoun

    • Nicolas Sahnoun, milieu défensif, au club entre 1996 et 2004, 49 matchs et 2 buts

    Fils posthume d’Omar, Nicolas Sahnoun fut formé aux Girondins de Bordeaux. Grandissant très vite, il connut des problèmes au dos qui le laissèrent sur le flanc durant 7 mois. Champion de France U17 en 1998, il commença à faire des apparitions avec les professionnels lors de la saison 1999-2000. Il disputa en effet un match de Ligue des Champions, contre la Fiorentina.

    Il retourna jouer avec l’équipe réserve avant d’être prêté en octobre 2000 à Fulham. Avec l’équipe de Jean Tigana, qui l’avait repéré dans les rangs des jeunes bordelais, il fit quelques matches en D2 anglaise, accéda à la Premier League puis revint en Gironde. En 2001-2002, il participa à ses premiers matches de L1 avant d’être prêté en deuxième partie de saison à Ajaccio et d’aider le club corse à monter à l’étage supérieur.

    De 2002 à 2004, il figura plus assidûment dans le groupe professionnel, sans réellement s’affirmer. Il faut dire qu’il n’était pas aisé de se frayer une place au milieu derrière le duo CostaSmertin. En fin de contrat et borduré par le nouvel entraîneur, Michel Pavon, il quitta à regret les Girondins en juin 2004.

    Il accepta un challenge en Liga et signa à Almeria.

    « Fier d’être son fils »

    Fils d’Omar Sahnoun, disparu prématurément d’un accident cardiaque en avril 1980, Nicolas Sahnoun naquit 5 mois après le décès de son père.

    Bien évidemment, quand il devint professionnel aux Girondins, qui plus est, il fut interrogé sur cette filiation.

    « Oui, je suis fier d’être son fils. Car je sais que c’était quelqu’un de bien. Un joueur avec beaucoup de qualité technique qui était un battant. » confiait-il à Sud-Ouest, en 2000.

    Mais sa plus grande fierté fut sûrement d’avoir évolué en professionnel sous le même maillot que son père défunt.