Romain

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    Simulation de blessure, magie noire, conflit familial, bannissement de la sélection… Les déboires d’Anel Ahmedhodžić

    On croyait avoir tout vu avec les joueurs qui ont fait descendre les Girondins de Bordeaux en Ligue 2, mais en fait non, même les plus « irréprochables » et combatifs d’entre eux ont une suite de carrière plutôt rocambolesque. C’est le cas du défenseur central international bosnien, Anel Ahmedhodžić.

    Depuis plusieurs heures, l’ancien bordelais fait les gros titres dans son pays et en Angleterre, là où il joue aujourd’hui. Le joueur de Sheffield United a quitté le rassemblement avec la Bosnie-Herzégovine en simulant une blessure, en marge des rencontres face aux Pays-Bas et à la Hongrie comptant pour la Ligue des Nations. Seulement, lors d’un entretien accordé à la télévision bosnienne, son père a expliqué que son fils ne souffrait d’aucune blessure (chose confirmée par la Fédération), mais qu’il aurait été en fait manipulé par sa femme et sa belle-mère, ces dernières l’incitant à prendre ses distances avec la sélection nationale, ainsi qu’avec sa famille paternelle. Son père n’y a alors pas été de main morte :

    « Ce n’est plus mon fils. J’ai fait la guerre pour mon pays, j’ai été blessé trois fois par balle. Je voulais que mon fils joue pour le pays que j’ai créé avec mon sang, mais il a été influencé par de mauvaises personnes ».

    Mieux, le père d’Anel a même ajouté que la femme de l’ex-défenseur bordelais aurait eu recours à la magie noire sur lui. Alors, devant ces accusations, Anel Ahmedhodžić a immédiatement répondu.

    « La seule chose que l’on veut de son père en tant que fils, c’est du soutien et de la fierté. Malheureusement, je n’ai eu que très peu de cela. Ce que j’ai eu la plupart du temps, c’était de la manipulation, des mensonges, des arnaques et du harcèlement presque quotidiennement. C’est le genre d’homme qui démontre son pouvoir sur les femmes, mais qui n’a jamais eu le courage de tenir tête à un autre homme… Ce n’est pas un homme. Il s’en prend aux gens qui me sont chers chaque fois qu’il y a un problème. Mon père a également déclaré à plusieurs reprises que je voulais quitter Sheffield United et que je ne voulais pas être ici, ce qui a gâché ma réputation en Angleterre, et de telles déclarations sont complétement fausses. C’est la ville et le club qui m’ont donné les meilleurs souvenirs de ma vie, dont la naissance de mon fils ».

    Seulement, dans cette histoire, la seule chose véridique est le retrait du joueur de la sélection bosnienne, chose confirmée par la Fédération de Bosnie-Herzégovine de football, qui a assuré que le joueur était banni jusqu’à nouvel ordre de la sélection.