Clément Carpentier : « Bruno Irles, à l’instant T, a plein d’excuses »
Pour Bordeaux Le Mag, le journaliste France Bleu Gironde, Clément Carpentier, a confirmé que les premiers matches des Girondins de Bordeaux pouvaient être considérés comme des matches de préparation, du fait de l’absence de cette dernière. Difficile donc d’en vouloir à Bruno Irles.
« De toute façon, Bruno Irles, à l’instant T, il a plein d’excuses. On peut parler de sa compo d’équipe contre Châteaubriant, mais évidemment qu’il a plein d’excuses. Déjà, il a la moitié de son effectif qui, pour moi, n’a pas vraiment le niveau de la N2. Quand je vois un peu le niveau en face, même Châteaubriant, ils ont quand même proposé des choses intéressantes. A certains postes, il a des joueurs qui n’ont pas le niveau. Je me pose même des questions de certains joueurs pour le N3… Oui, il est dans la difficulté du moment, il lui manque encore des joueurs. Je pense que le petit Amadou Diallo va lui faire beaucoup de bien quand il va pouvoir jouer, car aujourd’hui il manque clairement de percussion devant. Le joueur le plus technique de l’équipe c’est limite Driss Trichard, donc c’est un peu inquiétant car il joue arrière gauche, même si on en avait l’habitude avec Vital Nsimba… A un moment donné, il faut amener des joueurs techniques, de percussion, qui vont gagner des un contre un, ce genre de chose. Et puis, contre Châteaubriant, je pense qu’ils ont joué à l’envers pendant un bon bout de temps. Ils ne se sont pas servis du tout d’Andy Carroll, il était un peu esseulé devant… C’était compliqué. Alors que quand on a une force comme ça, il faut mettre deux ou trois joueurs autour de lui, lui envoyer des ballons sur lui dans les pieds ou en l’air… Il y avait un problème tactique qui n’avait pas été intégré par l’équipe parce que je ne pense pas que c’était Bruno Irles qui avait demandé de faire le contraire ».
Pour le journaliste en tout cas, face à Châteaubriant, le stress d’un match dans le grand stade ne peut pas être une raison ou une excuse.
« Je n’ai pas eu cette impression et je suis sur la même ligne que Bruno Irles. Je n’ai pas vu de signes de fébrilité, comme des passes complètement ratées, ce genre de chose… J’ai vraiment vu un problème d’envie. D’ailleurs, je ne vais pas citer de joueur mais Bruno Irles l’a fait, il a symbolisé un peu la première mi-temps de son équipe. Il ne montrait aucune envie, il a été dépassé sur au moins un des deux buts… Franchement, j’ai surtout vu des joueurs qui se faisaient manger dans les duels, à l’épaule… Je n’ai pas senti qu’ils avaient été gênés par le contexte autour du stade. De toute façon, pour moi, ce ne sera jamais un problème. Des joueurs qui aimeraient jouer devant 10000 personnes tous les week-ends, je pense qu’il y en a un paquet, moi le premier… ça ne sera jamais un problème ce genre de chose, un joueur doit être capable de gérer ça ».