Lors du dernier conseil de Bordeaux Métropole, Christine Bost, la Présidente de la Métropole, s’est exprimé sur

« Il y a beaucoup de choses qui sont dans la presse, rien n’est secret de ce qui se passe à la fois autour du stade, et autour des Girondins de Bordeaux. Tout est plutôt très transparent et partagé. On a passé quand même des séquences estivales où tous les échanges que j’ai pu avoir avec tous les acteurs, j’ai joué la transparence du plus possible. Tout a été livré, notamment aux différents présidents de groupes (à la Métropole). Il y a ceux qui revendiquent l’intérêt du PPP, que ce contrat est ‘confortable’ pour la Métropole, ceux qui me disent qu’il faut sauver SBA des difficultés dans lesquelles il se trouve, et il y a une situation dont nous héritons à la Métropole, et un contexte qui a quand même beaucoup évolué aussi. Au-delà des difficultés du club, il y a aussi tout l’environnement, la complexité, l’ensemble des acteurs économiques. Et il y a aussi tous les efforts que consent la Métropole, le fait que cette année, sur 2023 et 2024, ce seront des exercices à l’équilibres pour SBA. C’est aussi grâce au fait que la Métropole a joué le jeu des grands événements. Lorsqu’on décide d’accueillir des grands événements, ça a aussi des coûts induits pour la Métropole. En transport notamment, en nettoyage, en sécurité… Tout ça est aussi très lié ».

Puis, elle évoqua la perte du naming « Matmut ».

« Aujourd’hui, la situation, vous la connaissez. On avait entamé une conciliation avec SBA, et elle n’a pas pu aboutir car les deux parties n’ont pas pu se mettre d’accord sur la sauvegarde des intérêts des autres. Certains veulent sauvegarder les intérêts de SBA, moi je veux sauvegarder les intérêts de la Métropole dans cette affaire. C’est aussi de l’argent public, beaucoup d’argent public qui est en cause. Je ne prendrais pas de décisions hâtives, de décisions non mesurées et non pesées, qui fragiliseraient les intérêts de la Métropole. L’été a été complexe, vous le savez. On a tout fait pour essayer de sauver les Girondins, et essayer de faire en sorte que les Girondins ne soient pas en liquidation. Aujourd’hui, ils sont en procédure de redressement, nous nous sommes faits désigner comme contrôleurs, nous avons aussi un regard affiné sur ce qui se passe. Aujourd’hui, les Girondins renouent avec les résultats sportifs, et c’est une bonne chose. On espère que progressivement ils renoueront avec le sport de haut niveau, et la compétition la plus prestigieuse au niveau national. Toutes les voies et les hypothèses sont ouvertes. Nous allons évidemment poursuivre les échanges avec SBA, il n’est pas question d’imaginer une sortie du PPP qui fragiliserait les enjeux et les intérêts de la Métropole. Toutes les hypothèses seront explorées. Il y a deux choses, à la fois SBA, et à la fois les Girondins. L’exploitant a aussi une possibilité de se refaire une santé avec de l’évènementiel. On le voit bien dans les résultats du dernier exercice. Il faut aussi qu’il se repositionne sur ces questions-là, de la programmation, faire vivre cet outil. Je pense que c’est un outil fabuleux pour le territoire. C’est un équipement qui fait aussi vivre Bordeaux, rayonner Bordeaux. On a besoin de le faire fonctionner. Evidemment, le désengagement de Matmut n’est pas une nouvelle pour SBA ou pour nous, mais c’était une nouvelle à laquelle on s’attendait tous. Peut-être qu’aujourd’hui il faut prendre son bâton de pèlerin et essayer aussi de chercher de nouveaux partenaires ».

Pour France 3 Nouvelle Aquitaine, la Présidente de la Métropole a ajouté, sur le modèle, ainsi qu’une éventuelle vente du stade :

« La situation sportive des Girondins Bordeaux n’a pas facilité le fait que Matmut reste le partenaire du stade. On va sûrement avoir besoin de remettre à plat l’ensemble du modèle, de ce partenariat public privé (PPP) qui a été conclu il y a quelques années de façon peut-être un peu rapide […] La vente du stade ? Pas à n’importe quel prix ni dans n’importe quelles conditions ».

Retranscription Girondins4Ever