Planus « un Bordeaux solide »
Obtenant un bon point au Velodrome, les joueurs bordelais sont à créditer d’une prestation défensive solide face aux marseillais. Pour Football365, le défenseur central bordelais Marc Planus revient sur le contenu de cette rencontre.
Marc Planus, quel est votre sentiment après le nul (0-0) ramené de Marseille ?
On ne prend pas de but, et on savait qu’en ne prenant pas de but on ramènerait automatiquement quelque chose de Marseille. C’est bien, même si on n’a pas trop joué. On a essayé de profiter de quelques contres. Mais ça reste un bon point pour Bordeaux, c’est encourageant, donc on est vraiment content.
Dans le jeu, ce n’était pas très spectaculaire…
On n’a pas vraiment vu un grand Bordeaux, qui aurait essayé d’imposer son jeu. On a vu un Bordeaux juste conquérant qui a joué les contres et à la fin ça fait une bonne soirée pour nous. Maintenant dire qu’on a vu un très grand Bordeaux au niveau du jeu, pas forcément, mais un Bordeaux solide : oui !
Les Marseillais n’étaient pas dans un bon soir non plus, est-ce dû à votre organisation ?
On a joué sur leur manque de fraîcheur. Ils ont vécu une semaine compliquée avec ce mach à Dortmund et l’euphorie qui a suivi. Des fois, quand l’euphorie retombe, les jambes ne suivent pas trop. On a joué là-dessus mais il ne faut pas minimiser notre prestation. Ça a été un Bordeaux solide et c’est ce qui nous manquait sur les quinze premières journées.
Vous auriez pu ramener trois points si Modeste avait gagné son duel face à Mandanda en fin de match…
On aurait pu faire le hold-up parfait, parce qu’on s’est créé les meilleures occasions. On était dans la peau des contre-attaquants. A domicile, on sait ce que c’est de devoir faire le jeu face à des équipes qui prônent le contre. Là, on a essayé de jouer comme les adversaires qui viennent à Chaban (ndlr : stade Chaban-Delmas).
Il y avait peut-être aussi un penalty non sifflé sur Sané qui aurait pu changer la donne…
Oui, mais c’est tellement compliqué dans les surfaces de réparation pour les arbitres de voir ce qui se passe. C’était donc compliqué pour Monsieur Piccirillo de siffler un penalty pour Bordeaux à Marseille…
En tout cas après deux succès, ce nul à Marseille doit vous réconforter après votre début de saison compliqué ?
On retrouve la confiance et, en même temps, les médias retrouvent un peu d’estime pour nous. On a aussi besoin de tout ça et, quand on voit le classement, on respire un petit peu mieux, même si la zone de relégation n’est pas très loin mathématiquement. Mais dans les têtes, c’est bien, on franchit encore une marche avec ce nul à Marseille.
Maintenant il faut finir l’année sur ce rythme…
Je disais après le match de Nancy qu’il nous manquait quatre points (avant la trêve). Il fallait réussir un résultat à l’extérieur, à Marseille ou Rennes, et surtout battre Sochaux, ce qui est le plus important. Si on y arrive, on aura limité la casse sur notre première partie de saison, qui restera moyenne. Mais on ne pensera plus à cette 18eme place qu’on a connue pendant une semaine.