Une conférence de presse, organisée par Jean-Louis Triaud, s’est déroulée aujourd’hui au Château du Haillan. Le président des Girondins de Bordeaux a établi un bilan de la mi-saison qui vient de se dérouler. L’actualité et les performances du club girondin ont poussé le débat vers le sujet épineux du mercato hivernal, qui s’ouvrira au cours du mois de janvier. Voici un extrait de ses propos.

 

 

Dixième avec 23 points, ce n’est pas ce que vous espériez ?

Pas vraiment. C’est un peu décevant. Je pense que sans être beaucoup plus brillant mais en étant parfois un peu plus lucide et respectueux d’un schéma tactique, on aurait pu faire mieux et avoir davantage de points. On peut supporter la comparaison avec d’autres équipes, malheureusement on n’a jamais offert ce visage au-delà d’une heure de jeu, et parfois d’une mi-temps. Est-ce un manque de culture tactique, un manque d’analyse tactique ? Je ne sais pas. Parfois on manque aussi de confiance.

 

Vu les écarts avec les huit premiers, on ne peut donc parler que de maintien comme objectif ?

C’est vrai qu’on a connu des classements médiocres, voire inquiétants au cours de cette première partie de saison. Honnêtement, c’est une situation qu’il fallait prendre en compte mais je n’ai jamais pensé que l’on pouvait être relégué en L2. Je maintiens ce point de vue, on ne devrait pas avoir d’inquiétude majeure même s’il faut rester prudent pour le maintien en L1. Pour le reste, les écarts sont creusés, Marseille est à 8 points, Rennes à 9, cela fait beaucoup. Et quand vous avez neuf équipes qui vous précèdent, c’est très difficile de remonter au classement. Quand il y a une ou deux équipes qui foirent, cela ne vous amène jamais qu’à la 7e place. Il va falloir jouer libéré et essayer de se faire plaisir.

 

Sans enjeu réel, la saison risque d’être longue ?

Il reste un enjeu, la Coupe de France. Malheureusement on démarre à l’extérieur et contre Saint-Etienne qui a la bonne habitude de nous éliminer des Coupes ces dernières années. Il faut y croire, c’est un objectif.

 

Le mercato va démarrer, votre entraîneur Francis Gillot souhaite un joueur par ligne…

C’est la période de Noël. Francis Gillot, même s’il est adulte et responsable, fait comme les enfants, il dresse une longue liste pour avoir quelque chose. Comme pour les enfants, vous ne pouvez pas leur donner satisfaction sur tous les points. Nous, c’est pareil, donc un par ligne, sûrement pas. Il y en a un qui est presque dans l’avion (le latéral droit brésilien Mariano), moi j’aimerais bien deux. Et a priori je pense que ce sera plutôt un milieu droit.

 

Des portes vont-elles s’ouvrir pour des départs ? On parle de Ciani, Ben Khalfallah, Henrique…

Henrique à Fluminense, je ne sais pas d’où ça sort. Mais comme vous vous imaginez, on a pu avoir quelques rapports avec Fluminense car Mariano vient de là, mais jamais je n’ai entendu le nom d’Henrique prononcé. C’était peut-être tactique de leur part. Il peut y avoir des départs mais ils concerneront des joueurs un peu moins utilisés par le coach. Les clubs pour l’instant ne se sont pas trop manifestés, ce sont les agents qui s’agitent. Pour Ciani et Ben Khalfallah, s’il y a des offres qui les concernent, qui leur donnent satisfaction et à nous aussi, pourquoi pas.

 

 

Source: Afp