Voici une interview de l’attaquant de Saint-Étienne, Florent Sinama-Pongolle, parue sur le site officiel de l’ASSE. Il revient sur la rencontre qui verra les stéphanois recevoir les girondins, ce samedi à 20h45, pour le compte des 32èmes de finale de Coupe de France. Il sait très bien que l’équipe de Bordeaux n’a plus rien à voir avec celle qu’ils ont rencontré lors de leurs 2 dernières confrontations de début de saison.

 

 

 

 

Florent, quels ont été les bienfaits du stage de préparation au Grau du Roi ?

 

Après cette trêve de 10 jours, nous étions contents de nous retrouver ensemble, de passer du temps ensemble. Ce stage s’est passé dans la bonne humeur. Nous avons bien travaillé : cette remise en route a été facilitée par le fait que tout le monde avait été sérieux pendant les fêtes. J’espère que ce stage va porter ses fruits. Il est toujours plus plaisant de repartir du bon pied quand on a réussi une bonne 1ère partie de saison. Nous avons très envie de retrouver la compétition.

 

 

Que vous inspire ce rendez-vous de Coupe de France face à Bordeaux ?

 

Nous serons tout de suite dans le bain puisqu’on est mis à l’épreuve d’un club de Ligue 1. Dans cette optique, le stage au Grau du Roi n’était pas un stage classique d’avant-saison. Nous nous sommes très vite mis au travail, physiquement, techniquement et tactiquement.

 

 

Ne redoutez-vous pas que la trêve ait cassé la dynamique de l’équipe ?

 

Non. Cela va dépendre de nous. Nous avons bien travaillé depuis dimanche. Lors du match amical face à Béziers, nous avons retrouvé de bonnes sensations. Ce fut une bonne répétition même si rien ne vaut la compétition.

 

 

 

 

Les absences de Max-Alain Gradel et Pierre-Emerick Aubameyang pendant la Coupe d’Afrique des Nations vous inquiètent-elles ?

 

Oui et non. Ce sont 2 joueurs qui ont beaucoup apporté à l’équipe. Comme le coach l’a répété, ce qui fait notre force cette saison par rapport à la saison dernière, c’est le collectif. Nous pouvons compter sur tout l’effectif. Nous ne nous entraînons pas à 11 joueurs seulement. Nous utilisons beaucoup d’associations pendant les séances d’entraînement. Nous devons nous adapter aux absences. La concurrence est active.
Désormais, compte tenu de la 1ère partie de saison réussie, l’ASSE ne sera plus une surprise. Vous serez plus attendus ?

 

Et plus craints, également ! Nous devons être une équipe redoutée et compliquée à jouer pour nos adversaires. J’espère que ce sera le cas jusqu’à la fin de saison.

 

 

Quelle importance accordez-vous au rendez-vous de Coupe de France face à Bordeaux ?

 

La motivation est là. La Coupe fait partie de nos objectifs. Comme il est dit dans le film l’Ame Verte, c’est une anomalie que l’ASSE n’est pas disputée une finale au Stade de France. Nous avons manqué un épisode (sourire). Gagner une Coupe, c’est une très belle aventure. Je l’ai vécue. C’est juste extraordinaire. Affronter Bordeaux va nous mettre tout de suite dans le bain. C’est mieux ! Nous savons que le « Bordeaux d’aujourd’hui » n’a plus rien à voir avec celui du début de saison. Bordeaux a un objectif, c’est d’être européen. Les Girondins vont donc tout donner en Coupe de France.

 

 

Comment te sens-tu à l’ASSE ?

 

Je suis bien ici. Je me plais. Je pense que cela se ressent auprès des mes coéquipiers, des gens du club, des supporters. Cela se passe super bien. Je ne veux pas être que de passage à l’ASSE. Cela dépendra de mes prestations. Je veux donner mon maximum.  Dans le jeu, cela fait très longtemps que je ne mettais pas senti aussi bien. Je veux encore retrouver plus d’instinct devant le but. Ce qui m’importe, avant tout, c’est que l’équipe marche bien et continue d’être régulière.

 

 

 

 

source: asse.fr